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Nous voici au
septième et dernier volet de la rétrospective : sept
dossiers avec la « Petite Reine » pour héroïne. Le 7
est un chiffre initiatique par excellence, qui hante toutes
les traditions spirituelles, des 7 péchés capitaux aux 7
vertus maçonniques. Ce constat me suggère donc à déclarer
avec Aragon que la Petite Reine est l’avenir de
l’homme ».
Pour cette ultime présentation, exit les commentaires
sibyllins et je vous invite à admirer sept magnifiques
sourires tous plus enjôleurs les uns que les autres. A vot’
bon cœur !
Sept authentiques amazones qui remettent les pendules à
l’heure. Sept ambassadrices de la petite reine qui
confèrent à la photographie ses lettres de noblesse. Sept
canons esthétiques qui relèguent les fakes et autres viles
caricatures de « chaires à poële », qui saturent
malheureusement la toile, dans une antichambre de la
médiocrité.
C’est la raison profonde qui m’a donné envie d’ajouter un
septième volet à cette parade picturale.
Pourquoi me
suis-je limité à ce nombre magique ? Elémentaire, mon
cher ! Parce des sourires dans le peloton, il y en a treize
à douzaine. En voici, en voilà ! Des rayonnants, des
moqueurs, des conquérants. Des candides, des séducteurs,
des faux. J’ai écarté à dessein celui de Jeannie Longo
parce qu’elle a un sourire forcé, un sourire qui n’accepte
jamais la défaite. A l’inverse, celui de Marianne est
toujours libre de tout regret. Un sourire qui reflète une
paix intérieure. Mais celui que je préfère est celui de
Nadia, le sourire de ma muse depuis un demi-siècle !
Hélas, les
amis....
Avec le temps, cette galerie de portraits a très mal
vieilli.
Aussi, n'ai-je
sauvé de la débâcle que le seul personnage pour lequel avait
été conçu cet éloge.
Et, comme on parle de braquet et de plateau…
Nadia,
Ma Pasionaria
Nb. L’internaute rectifiera de par lui-même le petit
décalage horaire entre le cliché de la « Deb » et celui de
la vamp, pire amoureuse !
Croix de l’ordre de la Jarretelle pour un demi-siècle de coaching personnalisé.
Prix spécial avec palmes pour assistance à bourrin bourré à
la bourre.
Et oui ! Vous avez bien lu ! Honni soit qui mal y pense !
Ça fait cinquante ans que la Pasionaria milite à mes côtés
pour le meilleur et pour le pire. Le meilleur, c’est quand
elle a rencontré un beau joueur de foot déguisé en plongeur
de charme. Le pire vint plus tard quand icelui se convertit
par dépit en cyclo-randonneur et grand rêveur. Le vélo se
révélant l’engin idoine pour gamberger, méditer ou élucubrer
tout en roulant les mécaniques. Et me voilà, toujours et
encore, à me balader dans la nature.
Qui suis-je ? Est-ce que je pense ? Bof ! Va savoir ! Ce
que je sais, c’est quand je rentre au bercail, Nadia essuie
à sa manière et panse mes bleus qu’elle transforme d’un coup
de baguette en un arc-en-ciel où le rouge et le bleu
s’épousent pour le meilleur et le pire en violettes
impériales. A la différence de Violetta, la jolie
fleuriste, Nadia n’a jamais perdu la tête quand je lui ai
conté fleurette !
N’est-ce pas magnifique ? Une petite reine qui ne perd
jamais la tête ! Est-ce que vous vous rendez compte du
bonheur ? Faire la course en tête toute une vie sans
éprouver le besoin de monter sur un podium !! Tout compte
fait, c’est peut-être ça le fameux septième ciel derrière
lequel le commun du mortel cavale à en perdre les pédales !
Me voilà au bout de mes sept portraits, une galerie que
j’ose mettre en parallèle avec la magnifique histoire des
Sept Princesses du poète persan Nézâmî. A la différence
que le présent exposé n’a pas la prétention d’élever une
quelconque conscience jusqu’aux cieux mais de mettre en
valeur les reines de la petite reine qui n’ont absolument
rien à envier à la superbe de la gent masculine.
L’observateur averti aura remarqué que j’assimile ma
« Pasionaria » à la Princesse de Perse, vêtue de Blanc, sous
le signe de Vénus, et qui met le point final à ce long
dossier de « Bicycle in motion » !
bruffaertsjo@skynet.be
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