José Bruffaerts       Ecrivain Public

   
 

 

 

Sur les Traces des Trévires

 
   

 

 
 

Données Techniques

Longueur du trajet : 70 km
Dénivellation : 450 m
Temps de parcours : une bonne demi journée
Balisage : signalisation routière + cf. "Les filons d'Ariane"
Etat des routes : bon sous réserve des commentaires
Cotation :
-1re partie – facile
-2e partie – assez difficile
Carte routière : Michelin 533 Régional Pli SR24
Accès : Autoroute E411 sortie 29
Point de départ : Grand-place d'Habay-la-Neuve


 



 

   
 


Infos Touristiques


Fédération Touristique du Luxembourg Belge
Quai de l’Ourthe, 9
B- 6980 – La Roche-en-Ardenne
Tel. 084.41.10.11 - Fax 084.41.24.39
www.ftlb.be
info@ftlb.be


Habay-la-Neuve : syndicat d’initiative
Place Pierre Nothomb, 10
6720 – Habay-la-Neuve
Tél./Fax : 063.42.22.37

Marbehan : syndicat d’initiative
Complexe sportif et touristique du Bois des Isles
Rue des Sports
6724 – Marbehan
Tél. : 063.41.13.61

Vierre et Semois : syndicat d’initiative
Rue du Faing, 16
6810 – Jamoigne-Chiny
Tél./fax : 061.32.02.72
(ouvert du 15/2 au 30/11)


Abbaye N.D. d’Orval
6823 – Villers-devant –Orval
Tél. 061.31.10.60 - Fax 061.32.51.46

Croix de justice à Chantemelle

 

Vélociste

Espace Cycles sa
Rue du Moulin, 85
6740 – Etalle
Tél. 063.45.67.60

 

Parcours :

 
Habay-la-Neuve ( Château du Pont d'Oye) - Vance - Chantemelle - Buzenol - Fratin - Sainte-Marie - Bellefontaine - Saint-Vincent - Fourneau de Rawez - Abbaye d'Orval ( ruines - dégustation) - Pin - Izel (Vallée de la Semois) - Moyen -Jamoigne - Les Bulles - Rossignol - Orsainfaing - Marbehan - Rulles - Houdemont - Habay-la-Vieille - Habay-la-Neuve.



Itinéraire : commentaires

La balade a pour objet de soulever un coin de voile de la Gaume profonde. Cette région avec ses petits villages regroupés autour des églises est située aux confins de la forêt d'Anlier et dans le cours supérieur de la Semois. C’est un bel exemple de milieu rural.
Le circuit se décline en deux volets différents : la première partie se déroule la plupart du temps sur du plat dans un milieu boisé, la seconde vallonnée franchit une kyrielle d'affluents de la Semois.

Les filons d'Ariane

La grand-place d'Habay-la-Neuve se prête admirablement pour garer son véhicule. Prendre la route nationale N 40 en direction d'Arlon. Quelques mètres plus loin, à la fourche, tenir à droite vers Vance.
A Chantemelle, bifurquer à droite après le monument aux morts et traverser le Bois d'Etalle jusqu'à Buzenol. La commune de Bellefontaine est ensuite atteinte sans la moindre difficulté d'orientation. A cet endroit, le cyclotouriste a le choix entre deux itinéraires, le premier via une nationale sans âme, la N 895 sur 5 km en direction de Montmédy (France), puis à droite sur 2.5 km qui rejoint là, le parcours de la seconde possibilité qui a enlevé nos suffrages. Cette alternative se dirige vers le village St Vincent, puis passe par l'ancien fourneau de Rawez. Un kilomètre après ce dernier lieu dit, exactement au moment où la route décrit un coude à 90°, continuer tout droit sur une route dégradée. L'intermède rugueux d'une viabilité précaire se prolonge sur 1.5 km, cinq cents mètres avant la voie du chemin de fer et 1 km après qui donne sur la nationale. C'est le point de jonction avec le premier itinéraire. Prendre à droite sur 100 m, ensuite à gauche où la route pique du nez vers l'abbaye d'Orval. Asphalte raboteux mais cyclable sans autre protocole. Longue descente qui se termine devant les installations de la nouvelle abbaye.
La moitié du circuit est derrière le dos. Bravo ! Ce n'est pas tout. Il faut remonter dans la vallée de la Semois.
Pour ce faire, retourner sur ses pas jusqu'à l'entrée du dépôt de chargement de l'abbaye. Là, emprunter la route réservée aux riverains qui longe les murs de l'abbaye. Un panneau annonce un chemin dégradé sur 4 km. Le tableau brossé par la pancarte est beaucoup plus noire qu'il n’en paraît en réalité. La vallée de la Noire Fontaine est au contraire un havre de paix et très accessible. Le vélo passe comme une lettre à la poste. Toutefois, pour sortir du vallon, la dernière borne est très pentue. Elle compense la dénivellation négative de l'aller. En fait, c'est la seule côte difficile du parcours.
A Pin, vous êtes dans la vallée de la Semois . Les champs et les prairies alternent avec les bois. L’ensoleillement y est plus important que dans la première partie du circuit. A partir d'ici, plus de problème d'orientation, il suffit de suivre les panneaux de la signalisation routière. Attention, le parcours en montagnes russes, qui se profile jusqu'au but, risque de surprendre plus d'une âme non avertie. Itinéraire à gérer avec une pointe d'humilité sur sa fin.
 

 

En bordure de la forêt d'Anlier

Village de l'entité d'Etalle

 

Habay-la-Neuve

Habay-la-Neuve fut un centre important de forges au 18e siècle. Le déclin de cette brillante activité fut causé par l’insouciance et la prodigalité des derniers marquis du Pont d’Oye. Habay et les communes voisines ont gardé des châteaux et des étangs romantiques qui se succèdent le long de la Rulles. Cet ensemble d’eau et de forêt caractérise cette région où se côtoient la sauvagerie d’une nature encore intacte et l’accueil cordial de ses habitants.

Patrimoine architectural

Le château du Pont d’Oye (17e et 18e siècles) aménagé en hôtel restaurant. Vastes étangs, anciennes forges. Tombeau de Pierre Nothomb (écrivain et homme d’état) : aperçu en contrebas à droite dans la descente vers le Pont d’Oye. Chapelle de N.D. de Grâces nichée à l’orée de la forêt d’Anlier (1857). Eglise Saint-Nicolas, pierres funéraires, blasons des anciennes familles des Maîtres de Forges et Seigneuries. Chapelle de Bonhomme : construite en 1886 par le Baron de Bonhomme.


Etalle

Refuge fortifié de Montauban – Buzenol
Musée lapidaire gallo-romain

Haut lieu de l’archéologie gaumaise, le site prestigieux de Montauban, classé « Patrimoine majeur de Wallonie », témoigne de trois périodes successives d’occupation. Ce lieu de refuge entouré de remparts de l’âge du fer, barré au centre d’un rempart romain du 4e siècle, présente à la pointe sud de l’éperon rocheux les ruines d’un donjon du haut Moyen Age, château que la légende attribue aux Quatre Fils Aymon.
Revenons à la première période. Montauban est la plus vaste fortification protohistorique de Belgique.
Dans le rempart gallo-romain a été découvert en 1958 un bel ensemble d’une douzaine de pierres sculptées, fragments de monuments funéraires démantelés, parmi lesquels figure le célèbre bas-relief de la moissonneuse des Trévires, décrite par Pline l'Ancien et Palladius.
Quant aux ruines du Moyen Age, la tour était faite de murs de 2 à 2.5m d'épaisseur percés de meurtrières.
Au 16e siècle, la vallée allait devenir aussi le centre d'une activité métallurgique intense. Aujourd'hui, la maison d'un maître de forges de l'époque atteste encore de l'essor de cette industrie.
Annexe des Musées gaumais, le musée lapidaire, véritable temple édifié en l’honneur de la sculpture romaine, construit en 1960 par l’architecte Constantin Brodski, reste une référence incontestable en matière d’architecture muséologique intégrée sur le site.



Jamoigne

Jamoigne, « station verte de vacances », située au confluent de la Semois et de la Vierre fut autrefois le siège d’une baronnie. Le château de Jamoigne appartint à la famille des "du Faing", dont l’un des membres, Gilles du Faing, né en 1560, était ambassadeur du roi Philippe II d’Espagne.

Patrimoine architectural

Cimetières militaires à Rossignol. La région fut le théâtre de violents combats pendant la grande guerre. Le village eut à subir les exactions et la barbarie perpétrées par les troupes prussiennes en août 1914. Des centaines de blessés tombés au combat furent soignés au château de Rossignol. A l’heure actuelle, le site du château est devenu un lieu de rendez-vous de cultures.
Jamoigne : église du 11e siècle. Elle est riche de fonts baptismaux romans, de pierres funéraires des 16e et 17e siècles, du cénotaphe – malheureusement mutilé lors de la Révolution Française – de Messire Jean du Faing et de son épouse, d’un beau mobilier du XVIIIe siècle , d’une pietà encastré dans le mur du chœur et de deux tableaux d’Abraham Gilson.

 

Abbaye d'Orval

Côte de Pin

Abbaye d’Orval (6823 Villers-Devant-Orval)


Haut lieu de spiritualité, l’abbaye est actuellement occupée par des moines cisterciens soumis à la règle de Saint Benoît. Deux produits fermiers de l’abbaye sont devenus les fleurons de la gastronomie du terroir.
Le fromage d’Orval est une fabrication propre à l’abbaye d’Orval. C’est une pâte pressée, non cuite, à croûte naturelle lavée. En Belgique, le fromage d’Orval, qui se caractérise par son onctuosité, se classe dans la catégorie des fromages appelés « Plateau » et se déguste idéalement accompagné d’une authentique bière de trappiste du même nom.
Quelques caractéristiques : lait entier pasteurisé du pays gaumais ; amené directement à l’abbaye après la traite dans les fermes productrices de la région ; fabrication et affinage garantis par les moines.
Quant à la brasserie, des documents indiquent sa présence en ces lieux depuis des siècles. De couleur ambrée, elle titre 6.2% de volume et se différencie des autres bières par un goût et un arôme houblonnés très typiques. Ce don du ciel était appelé auparavant « pain liquide » en raison de ces vertus nourrissantes. L’eau, dont la qualité joue un rôle très important dans le processus de fabrication, provient de la fontaine Mathilde.


Restauration possible à proximité du monastère :
Auberge de l’Ange Gardien (Tél. 061.31.18.86)

Patrimoine architectural

Ruines de l’abbaye médiévale, le musée aménagé dans les fondations du 18e siècle.


Marbehan

Marbehan est une localité centrée sur le tourisme familial. Le touriste y trouvera détente et repos au complexe sportif du Bois des Isles, développé sur une superficie de 10 ha. Situé à la lisière sud des grandes forêts de Rulles, Anlier et Neufchâteau, Marbehan forme avec les villages voisins (Harinsart, Orsinfaing, Rulles et Houdemont) une région paisible.



Patrimoine architectural

Forges hautes entre Mellier et Marbehan.
Plafond et vitraux de l’église de l’Immaculée Conception.


(Source : « Au cœur de la nature » - publication de la Fédération Touristique du Luxembourg Belge – Edition 2002)



"Le Saviez-Vous"


La Fontaine Mathilde

Une légende est rattachée à la fontaine Mathilde de l'abbaye d'Orval. Au cours d’une partie de chasse, la comtesse Mathilde de Chiny aurait égaré son alliance dans la fontaine. Une truite la lui aurait restitué par la suite. Le salmonidé et le bijou sont représentés d’ailleurs dans les armoiries de la ville. La même comtesse serait également à l’origine du patronyme d’Orval. Elle se serait exclamée : « Ici, c’est vraiment un val d’or ».
 

 

 
 

 bruffaertsjo@skynet.be

 
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