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Infos Touristiques
Fédération Touristique du
Luxembourg Belge
Quai de l’Ourthe, 9
B- 6980 – La Roche-en-Ardenne
Tel. 084.41.10.11 - Fax 084.41.24.39
www.ftlb.be
info@ftlb.be
Habay-la-Neuve : syndicat d’initiative
Place Pierre Nothomb, 10
6720 – Habay-la-Neuve
Tél./Fax : 063.42.22.37
Marbehan : syndicat d’initiative
Complexe sportif et touristique du Bois des Isles
Rue des Sports
6724 – Marbehan
Tél. : 063.41.13.61
Vierre et Semois : syndicat d’initiative
Rue du Faing, 16
6810 – Jamoigne-Chiny
Tél./fax : 061.32.02.72
(ouvert du 15/2 au 30/11)
Abbaye N.D. d’Orval
6823 – Villers-devant –Orval
Tél. 061.31.10.60 - Fax 061.32.51.46
Croix de justice à
Chantemelle
Vélociste
Espace Cycles sa
Rue du Moulin, 85
6740 – Etalle
Tél. 063.45.67.60
Habay-la-Neuve (
Château du Pont d'Oye) - Vance - Chantemelle - Buzenol -
Fratin - Sainte-Marie - Bellefontaine - Saint-Vincent -
Fourneau de Rawez - Abbaye d'Orval ( ruines -
dégustation) - Pin - Izel (Vallée de la Semois) - Moyen
-Jamoigne - Les Bulles - Rossignol - Orsainfaing -
Marbehan - Rulles - Houdemont - Habay-la-Vieille -
Habay-la-Neuve.
Itinéraire :
commentaires
La balade a pour objet de
soulever un coin de voile de la Gaume profonde. Cette région
avec ses petits villages regroupés autour des églises est
située aux confins de la forêt d'Anlier et dans le cours
supérieur de la Semois. C’est un bel exemple de milieu
rural.
Le circuit se décline en deux volets différents : la
première partie se déroule la plupart du temps sur du plat
dans un milieu boisé, la seconde vallonnée franchit une
kyrielle d'affluents de la Semois.
Les filons d'Ariane
La grand-place d'Habay-la-Neuve se prête admirablement pour
garer son véhicule. Prendre la route nationale N 40 en
direction d'Arlon. Quelques mètres plus loin, à la fourche,
tenir à droite vers Vance.
A Chantemelle, bifurquer à droite après le monument aux
morts et traverser le Bois d'Etalle jusqu'à Buzenol. La
commune de Bellefontaine est ensuite atteinte sans la
moindre difficulté d'orientation. A cet endroit, le
cyclotouriste a le choix entre deux itinéraires, le premier
via une nationale sans âme, la N 895 sur 5 km en direction
de Montmédy (France), puis à droite sur 2.5 km qui rejoint
là, le parcours de la seconde possibilité qui a enlevé nos
suffrages. Cette alternative se dirige vers le village St
Vincent, puis passe par l'ancien fourneau de Rawez. Un
kilomètre après ce dernier lieu dit, exactement au moment où
la route décrit un coude à 90°, continuer tout droit sur une
route dégradée. L'intermède rugueux d'une viabilité précaire
se prolonge sur 1.5 km, cinq cents mètres avant la voie du
chemin de fer et 1 km après qui donne sur la nationale.
C'est le point de jonction avec le premier itinéraire.
Prendre à droite sur 100 m, ensuite à gauche où la route
pique du nez vers l'abbaye d'Orval. Asphalte raboteux mais
cyclable sans autre protocole. Longue descente qui se
termine devant les installations de la nouvelle abbaye.
La moitié du circuit est derrière le dos. Bravo ! Ce n'est
pas tout. Il faut remonter dans la vallée de la Semois.
Pour ce faire, retourner sur ses pas jusqu'à l'entrée du
dépôt de chargement de l'abbaye. Là, emprunter la route
réservée aux riverains qui longe les murs de l'abbaye. Un
panneau annonce un chemin dégradé sur 4 km. Le tableau
brossé par la pancarte est beaucoup plus noire qu'il n’en
paraît en réalité. La vallée de la Noire Fontaine est au
contraire un havre de paix et très accessible. Le vélo passe
comme une lettre à la poste. Toutefois, pour sortir du
vallon, la dernière borne est très pentue. Elle compense la
dénivellation négative de l'aller. En fait, c'est la seule
côte difficile du parcours.
A Pin, vous êtes dans la vallée de la Semois . Les champs et
les prairies alternent avec les bois. L’ensoleillement y est
plus important que dans la première partie du circuit. A
partir d'ici, plus de problème d'orientation, il suffit de
suivre les panneaux de la signalisation routière. Attention,
le parcours en montagnes russes, qui se profile jusqu'au
but, risque de surprendre plus d'une âme non avertie.
Itinéraire à gérer avec une pointe d'humilité sur sa fin.
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En bordure de la forêt d'Anlier |
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Village de l'entité d'Etalle |
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Habay-la-Neuve
Habay-la-Neuve fut un centre
important de forges au 18e siècle. Le déclin de cette
brillante activité fut causé par l’insouciance et la
prodigalité des derniers marquis du Pont d’Oye. Habay et les
communes voisines ont gardé des châteaux et des étangs
romantiques qui se succèdent le long de la Rulles. Cet
ensemble d’eau et de forêt caractérise cette région où se
côtoient la sauvagerie d’une nature encore intacte et
l’accueil cordial de ses habitants.
Patrimoine architectural
Le château du Pont d’Oye (17e et 18e siècles) aménagé en
hôtel restaurant. Vastes étangs, anciennes forges. Tombeau
de Pierre Nothomb (écrivain et homme d’état) : aperçu en
contrebas à droite dans la descente vers le Pont d’Oye.
Chapelle de N.D. de Grâces nichée à l’orée de la forêt
d’Anlier (1857). Eglise Saint-Nicolas, pierres funéraires,
blasons des anciennes familles des Maîtres de Forges et
Seigneuries. Chapelle de Bonhomme : construite en 1886 par
le Baron de Bonhomme.
Etalle
Refuge fortifié de Montauban –
Buzenol
Musée lapidaire gallo-romain
Haut lieu de l’archéologie gaumaise, le site prestigieux de
Montauban, classé « Patrimoine majeur de Wallonie »,
témoigne de trois périodes successives d’occupation. Ce lieu
de refuge entouré de remparts de l’âge du fer, barré au
centre d’un rempart romain du 4e siècle, présente à la
pointe sud de l’éperon rocheux les ruines d’un donjon du
haut Moyen Age, château que la légende attribue aux Quatre
Fils Aymon.
Revenons à la première période. Montauban est la plus vaste
fortification protohistorique de Belgique.
Dans le rempart gallo-romain a été découvert en 1958 un bel
ensemble d’une douzaine de pierres sculptées, fragments de
monuments funéraires démantelés, parmi lesquels figure le
célèbre bas-relief de la moissonneuse des Trévires, décrite
par Pline l'Ancien et Palladius.
Quant aux ruines du Moyen Age, la tour était faite de murs
de 2 à 2.5m d'épaisseur percés de meurtrières.
Au 16e siècle, la vallée allait devenir aussi le centre
d'une activité métallurgique intense. Aujourd'hui, la maison
d'un maître de forges de l'époque atteste encore de l'essor
de cette industrie.
Annexe des Musées gaumais, le musée lapidaire, véritable
temple édifié en l’honneur de la sculpture romaine,
construit en 1960 par l’architecte Constantin Brodski, reste
une référence incontestable en matière d’architecture
muséologique intégrée sur le site.
Jamoigne
Jamoigne, « station verte de
vacances », située au confluent de la Semois et de la Vierre
fut autrefois le siège d’une baronnie. Le château de
Jamoigne appartint à la famille des "du Faing", dont l’un
des membres, Gilles du Faing, né en 1560, était ambassadeur
du roi Philippe II d’Espagne.
Patrimoine architectural
Cimetières militaires à Rossignol. La région fut le théâtre
de violents combats pendant la grande guerre. Le village eut
à subir les exactions et la barbarie perpétrées par les
troupes prussiennes en août 1914. Des centaines de blessés
tombés au combat furent soignés au château de Rossignol. A
l’heure actuelle, le site du château est devenu un lieu de
rendez-vous de cultures.
Jamoigne : église du 11e siècle. Elle est riche de fonts
baptismaux romans, de pierres funéraires des 16e et 17e
siècles, du cénotaphe – malheureusement mutilé lors de la
Révolution Française – de Messire Jean du Faing et de son
épouse, d’un beau mobilier du XVIIIe siècle , d’une pietà
encastré dans le mur du chœur et de deux tableaux d’Abraham
Gilson.
Abbaye d’Orval
(6823 Villers-Devant-Orval)
Haut lieu de spiritualité, l’abbaye est actuellement occupée
par des moines cisterciens soumis à la règle de Saint
Benoît. Deux produits fermiers de l’abbaye sont devenus les
fleurons de la gastronomie du terroir.
Le fromage d’Orval est une fabrication propre à l’abbaye
d’Orval. C’est une pâte pressée, non cuite, à croûte
naturelle lavée. En Belgique, le fromage d’Orval, qui se
caractérise par son onctuosité, se classe dans la catégorie
des fromages appelés « Plateau » et se déguste idéalement
accompagné d’une authentique bière de trappiste du même nom.
Quelques caractéristiques : lait entier pasteurisé du pays
gaumais ; amené directement à l’abbaye après la traite dans
les fermes productrices de la région ; fabrication et
affinage garantis par les moines.
Quant à la brasserie, des documents indiquent sa présence en
ces lieux depuis des siècles. De couleur ambrée, elle titre
6.2% de volume et se différencie des autres bières par un
goût et un arôme houblonnés très typiques. Ce don du ciel
était appelé auparavant « pain liquide » en raison de ces
vertus nourrissantes. L’eau, dont la qualité joue un rôle
très important dans le processus de fabrication, provient de
la fontaine Mathilde.
Restauration possible à proximité du monastère :
Auberge de l’Ange Gardien (Tél. 061.31.18.86)
Patrimoine architectural
Ruines de l’abbaye médiévale, le musée aménagé dans les
fondations du 18e siècle.
Marbehan
Marbehan est une localité centrée sur le tourisme familial.
Le touriste y trouvera détente et repos au complexe sportif
du Bois des Isles, développé sur une superficie de 10 ha.
Situé à la lisière sud des grandes forêts de Rulles, Anlier
et Neufchâteau, Marbehan forme avec les villages voisins (Harinsart,
Orsinfaing, Rulles et Houdemont) une région paisible.
Patrimoine architectural
Forges hautes entre Mellier et Marbehan.
Plafond et vitraux de l’église de l’Immaculée Conception.
(Source : « Au cœur de la nature » - publication de la
Fédération Touristique du Luxembourg Belge – Edition 2002)
"Le Saviez-Vous"
La Fontaine Mathilde
Une légende est rattachée à la fontaine Mathilde de l'abbaye
d'Orval. Au cours d’une partie de chasse, la comtesse
Mathilde de Chiny aurait égaré son alliance dans la
fontaine. Une truite la lui aurait restitué par la suite. Le
salmonidé et le bijou sont représentés d’ailleurs dans les
armoiries de la ville. La même comtesse serait également à
l’origine du patronyme d’Orval. Elle se serait exclamée : «
Ici, c’est vraiment un val d’or ».
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