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Infos Touristiques
Ville de Durbuy – S.I – Halle aux Blés
Rue Comte d’Ursel, 21
6940 – Durbuy
tél. 086.21.24.28 - fax 086.21.36.81
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L’itinéraire rassemble les
indispensables atouts qui sont en mesure de flatter la gent
cyclo et les promeneurs avertis. Le cyclotouriste évolue
dans un paysage qui s’équilibre harmonieusement. Placé sous
le signe des Trois Grâces, les rivières de l’Ourthe, du
Néblon et de l’Hoyoux chantent au rythme des cascatelles et
des berges sauvages parmi les prairies, les forêts et les
rochers. Au cœur d’un cadre accueillant, le promeneur va à
l’encontre de trois régions qui se différencient par leur
destination. La riche campagne du Condroz dégage un aspect
d’opulence. Cette région au relief moyennement accidenté
qui met sa vocation agropastorale en évidence, rivalise de
grandeur et de singularité avec les grasses prairies de la
Famenne et les profondes vallées verdoyantes de l’Ardenne.
C’est donc sans transition que le cyclo passe d’un plateau
essentiellement agricole à une région à haute vocation
touristique. Les amoureux du grand air, les contemplatifs
et les photographes sont sollicités à tout moment par le
charme discret de Dame « Nature ». Chaque détour de
chemin est un ravissement pour celui et celle qui prendra le
temps de s’arrêter, de contempler et de comprendre. Quant
aux historiens, ils feront un détour à proximité d’Ocquier
pour découvrir la borne triangulaire qui délimitait
autrefois les trois anciens départements de Sambre et Meuse,
d’Ourthe et de Forêts.
Mais que cache cet emballage
bucolique ? Un dénivelé de 650 mètres, ça n’est pas rien,
me direz-vous ! Vous avez tout à fait raison. Cependant,
en choisissant le petit centre de Hamoir comme point
d’origine à la balade, il est bon de préciser que l’accès au
plateau condruzien se fait par un faux plat via la jolie
vallée du Néblon. Cette mise en route correspond à elle
seule le tiers de la dénivelée totale du parcours. Or, une
fois rendu sur le plateau, le cyclotouriste appréciera les
longs tronçons de plat coupés de temps à autre par de
courtes côtes facilement franchissables pour autant qu’elles
soient négociées avec un peu de volonté et de sagesse. En
fait, le seul raidillon, auquel un cyclo non averti risque
de rendre les honneurs du pied, se dissimule à la sortie de
Durbuy. D’autant plus si celui-ci s’est empiffré de
"tartouille" arrosée de « Durboyse », qui sont
les deux spécialités du centre de villégiature. L’une étant
de la tarte à base d’œufs, de lard et de fromage, la seconde
une bière artisanale ambrée.
En résumé, ce circuit
permettra au promeneur de dénicher quelques sites inattendus
dont il reviendra enchanté et de visiter deux petits
centres débordant d’activité touristique.
Les filons d'Ariane
Au-delà de Jenneret, soit 10 km après
Hamoir, un éventuel raccourci empruntant la nationale N
814 file sur la gauche en direction de Durbuy. Cet
itinéraire bis élimine toute la boucle du plateau
condruzien.
Après le château de Vervox, obliquer à droite en
direction de la maison communale de Clavier et à l'entrée de
la localité, immédiatement à droite à 90°.
A Pair, suivre le panneau hexagonal de "La Route
Buissonnière" sur plus ou moins 500 m. Contourner la
fontaine et prendre à droite en direction de Nandrin. Le
hameau de Beemont fait partie de l'entité de Warzée et
explique peut-être la démesure du complexe sportif pour les
quelques chaumières du bled. Au carrefour, traverser la
route nationale et poursuivre en ligne droite "Tige de
Hody".
L'enchevêtrement des rues du village de Fraiture invite le
cycliste à se concentrer un moment à propos de la direction
à prendre. A la sortie de la localité, il ne faut pas
louper la route qui s'échappe sur la gauche. En effet, en
été, le panneau indicateur risque d'être caché par des bacs
de géraniums grimpants.
A Soheit-Tinlot, traverser la route nationale en
direction du château d'eau. Ensuite, prendre la 1re
à droite et la 2me à gauche.
Les Avins : tout droit en
direction d'Havelange.
Le patelin de Petit Avin paresse sur les berges d'une petite
rivière du Hoyoux. Traverser le pont et remonter le
cours d'eau en direction de Bois-et-Borsu. A mi-côte,
obliquer à droite vers le hameau de Odet, ensuite
suivre la direction de Havelange jusque Fontenoy. Le
relief, qui s'est effondré au cours d'une ère géologique
précédente, précipite la route dans une tranchée qui
transporte un instant le cyclotouriste sous d'autres cieux.
Prendre à gauche devant la ferme de Fontenoy.
Quant aux trente derniers kilomètres, il suffit d'ouvrir
les yeux et suivre la signalisation routière.
Itinéraire
Hamoir – Jenneret – Ocquier – Vervox – Clavier – Atrin -
Pair – Beemont – Ellemelle – Fraiture – Soheit-Tinlot – Abée
– Ramelot – Terwagne – Les Avins – Petit-Avin – vallée du
Hoyoux – Odet – Fontenoy – Maffe – Somme-Leuze – Durbuy –
Warre – Tohogne- Hamoir.
Vallée du Hoyoux
Parc des Topiaires
C'est
dans la plus petite ville de Belgique, au cœur de la
vallée de l'Ourthe, que se cache un parc unique au monde
: le plus grand jardin du monde consacré à l'Art
Topiaire et accessible au public. Topiaire ? D'où
vient cet illustre inconnu au bataillon du petit
Larousse !
Qu'en est-il en réalité ? Les topiaires sont des
arbustes sculptés. Plus exactement, des buissons. La
majeure partie du parc des topiaires se compose de buis
taillés sous des formes les plus diverses, à savoir des
crocodiles, des oiseaux, une sirène, etc. Le buis est
la plante la plus utilisée dans l'art topiaire. C'est
une plante vivace très ancienne qui affectionne les
terrains calcaires et secs. Son bois dur, lourd et
compact, est apprécié depuis des siècles en
ébénisterie. Comme il est légèrement toxique, il occupa
longtemps une place privilégiée dans l'arsenal des
recettes dites de "vieilles bonnes femmes". On
mettait les feuilles sèches (40 gr) à bouillir dans un
litre d'eau jusqu'à réduction d'un tiers pour soigner
les troubles du foie, pour faire transpirer le malade ou
était utilisé comme dépuratif de la peau. Efficace
comme narcotique, il était également administré dans le
traitement de l'épilepsie. Et que dire alors du buis
bénit le jour des Rameaux qui soulage l'âme et la
conscience des chrétiens ! Sur le plan ornemental, le
buis présente deux avantages. Il a une longévité de
plusieurs siècles et sa lente croissance convient
parfaitement à ce type d'art floral puisque la taille
des haies est un éternel recommencement.
Venons-en maintenant à l'art topiaire proprement dit.
C'est l'art d'embellir les jardins et de donner une
forme vivante aux plantes vivaces en tressant et en
taillant leurs branches. Cet art remonte à
l'Antiquité. Les Grecs et les Romains exploitaient avec
beaucoup d'adresse et un esprit inventif la
malléabilité de certaines espèces végétales persistantes
(buis, laurier, myrte,…) On dit que leurs jardiniers
d'ornement, les "toparius" (de topia = jardin
de plaisir) auraient imité les talentueux sculpteurs
de pierre. La villa toscane de l'écrivain romain Pline
le Jeune recelait une multitude de buis et de cyprès
sculptés en forme d'animaux sauvages et de figures
mythologiques. C'était l'œuvre de ses esclaves
égyptiens, syriens et perses qui, pour mettre un peu de
baume sur leur blues, créaient des scènes rappelant la
patrie perdue. Ce sont eux qui introduisirent à Rome la
passion de la taille végétale.
Au Moyen Age, cet art sombra dans les oubliettes et fit
sa réapparition en Italie dans le courant du 16e
siècle. Le génie d'André Le Nôtre, architecte et
dessinateur des jardins de Versailles, magnifia le
mouvement en créant au 17e siècle le jardin à la
française. Désormais les figures taillées faisaient
partie intégrante des parterres et des cabinets de
verdure qui agrémentaient les parcs. Cet art, qui
connut dès lors son apogée, fut copié, imité et
pastiché dans toutes les cours d'Europe.
Les techniques de la taille se firent néanmoins plus
discrètes pendant l'entre-deux-guerres. Pire encore.
Au cours des vicissitudes de la seconde guerre mondiale,
nos voisins bataves supprimèrent des milliers de pieds
de buis pour faire place à des champs de patates et de
tabac.
De nos jours, grâce à l'étude des jardins classiques,
l'art topiaire revient petit à petit à la mode. "Le
plus Grand Jardin du Monde consacré à l'Art Topiaire à
Durbuy est l'œuvre de toute une vie de M. et Mme Navez"
Coordonnées :
Parc des Topiaires
Rue Haie Himbe, 1
6940 – Durbuy
Tél. 086.21.90.75
Fax 086.21.90.76
E-mail :parcdestopiaires@belgacom.net
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