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Infos touristiques
Syndicat d’initiative, rue de
Behogne n° 2 - 5580 – Rochefort - tél. 084.21.25.37
Train touristique vers Lavaux-Ste-Anne : - 5580 - Rochefort
- tél. 084.21.25.37
Musée du Pays de Rochefort et de la Famenne – tél.
084.21.44.09
Le Domaine des Grottes de Han ( durée 1h30) – tél.
084.37.72.13 - fax 084.37.77.12
La Réserve d’Animaux Sauvages à Han (durée 1h15) – tél. idem
Musée du Monde souterrain de Han-sur-Lesse ( durée 45 min.)
– tél. idem
Expothème à la ferme de Dry Hamptay à Han-sur-Lesse (durée
50 min.) - tél. idem
Location de VTT à Han-sur-Lesse – tél. 082.22.43.97
Ligue des Amis du Château de Lavaux- Ste-Anne – tél.
084.38.83.62
Station de Belgacom-Lessive, rue de l’Antenne n° 63 – 5580
–Lessive – tél. 0800 / 188.22
Une carte cycliste - Province de Namur est éditée par le
syndicat d’initiative provincial de Namur.
Club cyclo FBC
CC Lesse et Lhomme – Tellin
Vélociste
Cycle Sport Walhain Ch
Rue de Behogne, 59
5580 – Rochefort
Tél. 084.21.32.55
Qui parmi la gent
cyclotouriste n’a jamais entendu parler des grottes de
Han-sur-Lesse ? Elles rappellent certainement des souvenirs
d’enfance, n’est-ce pas ! Nous sommes tous passés par là un
jour, en voyage scolaire, en week-end ou en villégiature.
Aussi cette balade, qui promène par monts et par vaux,
enchantera et rafraîchira la mémoire à plus d’un promeneur !
Mis à part les centres de Rochefort et de Han-sur-Lesse, les
localités ont conservé leur caractère rural et ancestral. A
l’heure actuelle, elles sont encore tournées vers l’élevage
et l’agriculture. Quant à « La Lesse », une des rivières les
plus pittoresques, mais aussi une des plus sauvages et
imprévisibles de Belgique, elle garde ici, au cœur de La
Famenne, son cachet d’antan. A plusieurs reprises, elle
disparaît sous terre où elle a creusé des galeries, des
salles et des plans d’eau que le badaud pourra admirer dans
les grottes de Han.
La Lesse à Chanly
Le cyclotouriste est à
la fête sur ce parcours truffé de monuments et de sites
naturels. Aussi, lui faut-il faire impérativement un choix
car il est hors de question de visiter toutes les curiosités
en une seule et même journée. En outre, si la tentation lui
prend de savourer un « coq en bure », une des spécialités
culinaires de Rochefort arrosée de trappiste, il est
probable que notre touriste sera contraint d’écourter sa
balade. Un réseau de chemins champêtres taillés sur mesure
est d’ailleurs, mis à sa disposition dès les premiers tours
de manivelle.
Commentaires
Ce circuit en forme de cœur est émaillé de quatre côtes
significatives. Attention ! Ce coup de cœur risque de
surprendre le promeneur occasionnel qui ne dispose pas des
plus petits braquets. En revanche, ces hauts lieux lui
feront découvrir les horizons de la Famenne qui sont de
véritables invitations pour paysagistes romantiques. Avec en
prime une incursion en haute Ardenne au-delà du moulin de
Daverdisse. D’autre part, la figure de ce cœur n’est
absolument pas rigide. Ainsi, comme il est possible de
prendre la tangente à tout bout de champ, cela donne au
cyclotouriste le loisir d’escamoter une ou plusieurs
ascensions. Une alternative qui pourrait s’avérer des plus
précieuses dans plus d’un cas.
Les filons d’Ariane
Départ : Rochefort - centre-ville. Prendre la
direction de Ciney, traverser le pont sur la Lhomme et
obliquer immédiatement sur la gauche en direction d’Eprave.
La première épine se dresse à la sortie de Han vers
Belvaux. Elle permet d’accéder sur les hauteurs de la
colline de Boine. On y parvient par deux paliers : un
raidillon comme amuse-gueule prolongé par un faux plat qui
relève fortement du col dans la deuxième partie de
l’ascension. Au pied de ce juge de paix, les promeneurs, qui
font une phobie des côtes et qui exècrent les travaux de
Sisyphe, ont la possibilité de biffer tous les obstacles
majeurs du circuit en se dirigeant directement sur Wellin
via Ave et Auffe. Toutefois ce raccourci comprend un revers
de la médaille, en l’occurrence l’aspect bucolique et
champêtre de la Famenne est gâché en partie par la route qui
est un axe fréquenté en saison estivale.
Laissez-vous tenter par une ascension, ne fût-ce qu’une
celle-là ! Au pire ce qui vous attend, c’est une séance de
décrassage des mollets (c’est à dire un peu de marche à
pied) qui est un exercice salutaire trop peu apprécié à
notre époque.
Maintenant, si par malheur cette première côte altère
quelque peu le goût de la promenade, une nouvelle
possibilité de couper au court sur Wellin se présente
immédiatement au pied du versant opposé situé à l’entrée de
Belvaux. C’est dans cette localité que la Lesse se
jette dans un gouffre au pied de la colline.
A la sortie du village, la côte de Resteigne n’est ni
plus ni moins un véritable petit raidillon qui contraint le
pédaleur à un coup de reins. Pour les moins audacieux,
quelques enjambées suffiront pour en venir à bout.
Pont de Resteigne. Une guinguette accueille
éventuellement les clients dans un cadre rustique. C’est le
moment idéal de faire le plein de carburant. D’autant
qu’après la traversée de la Lesse, le relief n’accuse qu’un
léger vallonnement jusqu’au prochain pont à Chanly où la
route reprend de la hauteur. Une grimpette certes, pas trop
redoutable toutefois. Six cents mètres plus loin, à
l’endroit où la chaussée se dédouble, un choix critique se
présente au cyclotouriste. S’il a bien assimilé les côtes
jusque là et qu’il dispose encore de réserves, il ne doit
pas hésiter à se lancer vers Neupont et Daverdisse. L’ultime
épouvantail, qui se profile après le moulin de Daverdisse
(ne pas traverser le ruisseau), se passera comme une lettre
à la poste. Par contre, si la machine est grippée, il est
préférable d’obliquer sur la droite en direction d’Halma et
de Wellin où échoue la brève escapade en haute Ardenne.
Wellin. La localité luxembourgeoise est un centre
idéal pour se restaurer. La moitié du parcours est derrière
le dos et le relief se calme. Il ne reste plus qu’une ou
deux bosses insignifiantes.
Emprunter la nationale N40 en direction de Beauraing sur un
peu plus de 3 km et prendre la route à droite après la
maison « Garage Devillet ». De magnifiques échappées sur la
Famenne se découvrent entre Froidieu et Lavaux Ste Anne.
Lavaux Sainte Anne. Le musée du cyclisme, facilement
reconnaissable à son enseigne, se trouve imbriqué dans un
carré de maisons en direction de Genimont. Quant au château,
il se blottit en contrebas du village dans un coude que fait
la Wimbe. Continuer sur la lancée et traverser la plaine
dont l’horizon est bouché par une cuesta arborisée.
A Wanlin, il n’y a plus qu’à dénicher l’ancienne gare
et se mettre sur le « Ravel ». Le retour sur
Rochefort se fait par l’ancienne voie du chemin de fer
aménagée en site propre qui passe au pied du domaine royal
de Ciergnon.
Pique-nique en Famenne
Itinéraire
Rochefort (centre ville) – Eprave – Han sur Lesse – Belvaux
– Resteigne – Chanly –Neupont – Le moulin de Daverdisse –
Lomprez – Wellin – Froidieu – Lavaux Ste Anne – Croix St
François – Carrefour N 911 – Wanlin – Ancienne gare de
Wanlin – Rochefort.
Rochefort, capitale de la Lhomme
Petite ville touristique où se trouvait autrefois le plus
grand château de la Famenne. L’édifice fut habité jusqu'au
19e avant d'être vendu et démoli. Ses vestiges dominent
aujourd’hui la ville. Autres buts d’excursion : un musée
archéologique est installé dans la tour occidentale du
château; l’hôtel de ville construit en style néo-byzantin;
la chapelle Notre-Dame de Lorette et les grottes de
Rochefort.
Au nord de la petite ville se trouve une abbaye cistercienne
fondée au 13e siècle (elle ne se visite pas).
Spécialité culinaire : « les baisers de Rochefort »
(= des biscuits)
Haut lieu de la bière : « la trappiste de Rochefort »
Lessive (village voisin d’Eprave)
Station de télécommunications spatiales mise en circulation
en 1972
Nombreuses antennes paraboliques et une tour hertzienne
Un grand moment pour les passionnés l’espace.
Le Gouffre de Belvaux
Au sud-est de l'agglomération de Han se dresse une colline
calcaire d'une altitude de 280 m : la colline de Boine. Au
sud de celle-ci se trouve le minuscule hameau de Belvaux.
C’est au Gouffre de Belvaux que la Lesse disparaît dans la
colline par un vertigineux siphon profond d’une cinquantaine
de mètres. Il y a plus de 100.000 ans que la rivière a
choisi ce chemin souterrain, abandonnant la vallée qu’elle
empruntait. C’est ici que débute l’histoire des grottes :
les fissurations naturelles de la roche ont subi deux «
attaques » : celle de la rivière, c’est l’action mécanique,
et celle des eaux de pluie, rendues acides lors de leur
passage dans l’humus, c’est l’action chimique. Ces deux
actions ont grandi, élargi les fissures et la rivière s’est
enfoncée de plus en plus profondément dans la colline.
C’est la destinée normale des cours d’eau en contact avec le
calcaire de pénétrer sous terre. Voilà pourquoi en Condroz
et en Famenne, beaucoup de vallées sont actuellement sèches,
les rivières sont devenues souterraines.
Sur la paroi quasi verticale surplombant le porche, on peut
distinguer des stries horizontales, marques laissées par les
crues annuelles.
Ici, la Lesse peut avoir une amplitude de plus de 11.5 m par
rapport au fond du lit de la rivière.
Dès que le débit de la Lesse dépasse 25.000 litres à la
seconde, le gouffre ne pouvant absorber plus d’eau, la
rivière réoccupe son ancien méandre et contourne à nouveau
la colline de Boine.
Le parcours souterrain de la Lesse est de 2 kilomètres. Le
mélange de colorants à l’eau de la rivière a permis de
calculer le temps mis par celle-ci depuis le gouffre jusqu’à
sa sortie au trou de Han : environ 24 heures selon son
débit.
En temps de crue, huit heures lui suffisent, car la rivière
emprunte alors des galeries plus rectilignes et plus
élevées, court-circuitant pour ainsi dire les galeries
inférieures. La Lesse traverse donc une série de salles et
de galeries d'un nombre nettement supérieur à celles que
visitent les touristes.
Cette circulation souterraine est à l’origine d’environ 14
kilomètres de salles et galeries constituant le réseau des
grottes de Han.
(Source : « Le
Domaine des Grottes de Han » - Edit. THILL s.a, Bruxelles)
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