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Ce circuit touristique se distingue des autres feuillets
de par son parcours qui, à près de nonante pour cent,
fait appel à des pistes aménagées en site propre.
Inscrit sous le signe de l’eau, le symbole de
purification, l’itinéraire se prête essentiellement au
plaisir des cyclistes et des rollers. L’eau, qui est
le fil conducteur, accompagne le cycliste du début
jusqu’à la fin de la promenade. Elle apparaît sous
tous les aspects : canal, écluses, pompes, stations
hydrologiques, rivières, pont-levis, passerelles, ponts
ordinaires, bateaux-mouches, péniches, kayaks, lacs,
plan d’eau, ski nautique, étangs, marécages, mares, en
veux-tu, en voilà à souhait. Avec une once de
malchance, le cycliste s’expose même à la totale c’est à
dire que si « toute la pluie tombe sur lui », le
bain de pieds est assuré. Bref, la cure d’eau dans
toute sa splendeur.
Le parcours est jalonné de buvettes. Elles sont
toujours situées à des endroits stratégiques tels que de
part et d’autre de la série de passerelles au confluent
de la Senne, de la Dyle et du Rupel ou bien encore sur
le quai de Boom à l’entrée du ponton où se fait
la prise en charge des passagers pour
Klein-Willebroek. Le tracé de l’itinéraire
ressemble, en effet, à une noria dont il manque un
godet. En l’occurrence trois cents mètres qui
nécessite impérativement les services d’un petit bateau
qui effectue la traversée du Rupel entre Boom et
Klein-Willebroek. En été, ce bateau de type
remorqueur assure sans frais la navette toutes les
demi-heures avec un arrêt sur le temps de midi. Les
cyclos impatients, quant à eux, iront prendre à une
encablure en aval le pont qui enjambe le Rupel avant de
repiquer sur le parcours au pont-levis de
Klein-Willebroek. En d’autres mots, tout le monde y
trouve son compte. La première partie de la boucle suit
en permanence les chemins de halage et les pistes en
bordure de cours d’eau. La seconde change radicalement
de décor dès qu’elle prend le large du Rupel et qu’elle
entre dans l’entité de Heindonk. Dès le Bloso,
elle pénètre dans des milieux humides et alluviaux
parsemés de marais où elle se faufile par un sentier
entre les roselières et les jonchères. Quoique la
biodiversité ne soit pas comparable avec les
Everglades, l’environnement donne un arrière goût à
ce que ressemble le parc national de la Floride. Sans
hydroglisseurs, ni alligators, ni séminoles. Mais à la
sortie du marais « ‘t Broek », une guinguette « ‘t
Fonteintje » étanchera une éventuelle petite
soif ! Une courte irruption entre les potagers de
Heffen et nous revoilà en bordure de Senne jusqu’aux
faubourgs de Mechelen (Malines). La balade
s’achève dans le « Vrijbroek », un ancien marais
aménagé en parc récréatif provincial.
Points d’eau, rivières et marais du circuit
Stuivenbergvaart (canal Leuven – Dijle) - Mechelen
Zennegat (écluse au confluent de la Senne, la Dyle et du
canal)
Buvette (Ponton)
La Dyle (rivière - rive gauche)
La Dyle (rivière - rive droite)
Vrouwvliet (traversée d’un filet d’eau)
Grote Vijver (petit lac)
Battenbroek (marais)
Nèthe (traversée de rivière via passerelle)
Buvette
(Taverne de Drie Rivieren)
Rupel (rivière - rive droite) – Rumst et Boom
Buvettes
(‘t Steencaeyken, Grand Café, etc.)
Rupel (rivière - rive gauche) – Klein-Willebroek
Buvette (Zeezicht)
Provinciedomein Broek De Nayer (marais) –
Klein-Willebroek
Blosodomein Hazewinkel (plan d’eau) - Heindonk
Buvettes (Bloso, etc.)
Natuur Gebied Het Broek (marais) - Heindonk
Buvette (‘t Fonteintje)
La Senne (rivière - rive gauche) - Heffen
Buvette
La Senne (rivière - rive droite) - Leest
Prov. Domein « Vrijbroek » (marais) - Mechelen
Buvette
Embouchure de la
Senne (Zennegat)
Infos
Générales
Toerisme Rupelstreek - Schommelei, 3 - 2850 – Boom
Tél. 03 880 76 25
E-mail:
toerup@pandora.be
http://www.toerismerupelstreek.be
Museum ‘t Geleeg (briqueterie) - Steenberghoekstraat, 20
- 2840 – Rumst
Tél. 03 844 49 74
E-mail:
geleeg@skynet.be
In & Uit Mechelen - Hallestraat 2-4-6 - 2800 Mechelen
Tél. 070 222 800
E-mail:
inenuit@mechelen.be
http://www.inenuitmechelen.be
Bac à Boom
Les
Filons d’Ariane
Comme il n’y a aucune difficulté, la balade vaut la peine
d’être parcourue dans les deux sens.
Une première partie en permanence au fil de l’eau
jusqu’à Boom, une seconde plus diversifiée. A la
croisée des chemins, n° 96 et n° 51, au confluent de la
Dyle et de la Senne (n° 52), le promeneur a la
possibilité de raccourcir l’itinéraire en suivant les
flèches n° 52. En ce faisant, la partie industrialisée
du parcours et la traversée du Rupel sont évitées ce qui
réduit le parcours à un peu plus de 30 kilomètres.
Quant à la région du Rupel, elle a surtout été connue
dans le temps grâce à ses briqueteries. Possibilité de
visiter.
Le système de balisage, très souple, permet de placer le
point de départ selon la fantaisie du promeneur pour
autant que celui-ci soit en possession de la carte
touristique « Fietsknooppuntennetwerk » de la
province concernée.
Malines, ancienne capitale des Pays-Bas bourguignons
Il serait impardonnable de négliger de jeter un coup d’œil
à la grand-place de la capitale religieuse de Belgique.
Mechelen (Malines) située sur la Dyle et le canal
de Louvain fut jadis la capitale des Pays-Bas
bourguignons. Cette ancienne capitale est l’unique
ville de Flandre à être mentionnée quatre fois par
l’UNESCO sur la liste du patrimoine mondial. Le beffroi
de la cathédrale St Rombaut, le beffroi des Halles aux
Draps, le Grand Béguinage et la « Calvacade »
suivi d’un Ommegang, une manifestation folklorique qui a
lieu tous les 25 ans en sont les points d’orgue.
Il serait réducteur de limiter Malines à ces quelques
curiosités. A l’ombre de St Rombaut, Marguerite
d’Autriche, qui assura la régence de nos pays jusqu’à la
majorité de Charles-Quint, veille du haut de son
piédestal sur la grand-place bordée de magnifiques
demeures dont l’hôtel de ville. Cet édifice, du début
du 14me siècle, abrita la halle aux draps mais demeura
inachevée et reçut une toiture en forme de pavillon
flanquée de deux petites tours octogonales. Face à
celui-ci, de l’autre côté de la place, le bureau de
poste impressionne par son aspect massif. Cet ancien
hôtel-dieu fut acquis par les édiles de la ville en
l’an de grâce 1474 qui en firent leur hôtel de ville
jusqu’en 1914. D’autres curiosités fleurissent aux
quatre coins de la ville d’art où des petits ponts
pittoresques brugelisent un tant soit peu
l’environnement. Autant finir par là ou la balade a
commencé c'est-à-dire par la Porte de Bruxelles (Brusselpoort)
qui est le seul vestige des remparts moyenâgeux et dont
le musée Brusselpoort nous commente la naissance et
l’essor de la ville jusqu’à nos jours.
Avant de quitter les lieux, n’oubliez de vous offrir une
gâterie malinoise sous forme d’une « Gouden Carolus »,
une bonne bière du terroir accompagnée d’un « Mechels
maantje », une spécialité à base de chocolat.
Le Saviez-Vous ?
Les Malinois ont hérité d’un sobriquet « De Manebussers »
(Les Pompiers de la Lune) car un homme légèrement éméché
crût que la cathédrale était en feu et ameuta toute la
ville pour in fine se rendre compte que c’était tout
simplement les reflets de la lune au travers de vitraux
qui donnait cette impression.
Malines et sa légende vivante
Détrompez-vous ! Ce n’est pas d'un cycliste dont il est
question. Ni d’un pilote de motocross, ni d’une judoka,
ni d’un saint, ni de… Non ! Ce n’est pas Merckx, ni Everts, ni Berghmans, ni Saint-Guidon … Nenni ! La
ville de Malines a décerné le titre de Sportif du
Millénaire à Raymond Ceulemans, un virtuose du billard.
En un peu plus de quarante ans, Roger
Ceulemans, surnommé « Mister 100 » à l’occasion
de son centième titre de champion a construit le plus
extraordinaire palmarès dans l’histoire du billard. Il
remporte son premier titre en 1962. Trente-neuf ans
plus tard, il s’impose encore aux championnats du monde
dans la discipline des « 3 bandes ». En tout, il
compte à son actif 35 titres de champion du monde dont
23 dans la catégorie « 3 bandes », 61 titres de
champion de Belgique, 45 titres de champion d’Europe et
une multitude de prix et de citations.
Parmi les plus prestigieuses nominations, citons :
Trophée du Mérite Sportif en 1967
Trophée du Sportif belge de l’année en 1978
Nomination à la Hall of Fame par la BCA, la principale
organisation de billard des Etats-Unis en 2001
Chevalier de l’Ordre de la Couronne en 2003
A l’heure actuelle, le roi de la carambole coule
des jours heureux sachant que la lignée est assurée
puisque son petit-fils s’est déjà fait remarqué en 2001
en s’imposant au championnat d’Europe junior « 3
bandes ».