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Le grand
bol d’air du mois d’août s’est décliné en quatre temps.
Deux mouvements mineurs comprenant un caprice normand lamentabile
ajourné en raison d’une météo infecte et une fugue
ardéchoise agitato par un son et lumière apocalyptique
exécuté con brio par les dieux du ciel. Ensuite, un
intervalle majeur sous forme d’un impromptu venaissin
allegro interprété sur deux thèmes différents et des
variations provençales tous azimuts dans lesquelles on
retrouve demi-ton, contretemps, pause, soupir et aussi les
échappées sublimes. Colorées d’ocre et de lumière. D’azur
et d’opaline. D’amitié et de bonhomie.
En un mot, nous sommes allés nous éclater sur les routes de
Provence. Pas sur n’importe lesquelles ! Sur celles de
Dora Maar et de Picasso, de Jean Giono, de Vasarely, de
Peter Mayle, d’Henri Bosco, d’Alphonse Daudet, de Frédéric
Mistral. Et encore, sur celles de John Malkovich, de Claude
Berri, de Jack Lang, de Pierre Cardin et du marquis de Sade.
Bref que du beau monde ! Au lecteur de remettre chaque
personnage dans son bled !
Toutefois, cette Provence-là reste méconnue du touriste
conventionnel quoiqu’elle soit devenue au fil du temps le
sanctuaire des amateurs cyclotouristes de « Pâques en
Provence ». Tout le monde le sait : « un cyclotouriste
n’est pas un touriste banal ». La preuve !
« Vélo loisir en Luberon », une organisation officielle, a
tracé un parcours-découverte de 236 km balisé dans les deux
sens. Il n’y a qu’à suivre les flèches blanches ou les
flèches ocres dans l’autre direction. Les cyclotouristes
trouveront sur le parcours des aires de repos spécialement
aménagées à leur intention. Les villages perchés du Luberon
sont tous passés au crible. Néanmoins, la formule me paraît
quelque peu réductrice. Face à la montagne du Luberon, les
Monts du Vaucluse passent à la trappe. Trop de bastides
aussi. Des villages comme Roussillon, Gordes,
Fontaine-de-Vaucluse, Venasque, Oppedette, Vachères, etc.
sont tous des nids d’aigle qui possèdent un patrimoine
intéressant qui suscite la curiosité. Et pourtant, ils ne
sont pas repris sur l’itinéraire.
Et nous, qu’avions-nous programmé ? Rien puisque notre
destination finale avait été déterminée au pied levé par les
dieux qui font la pluie et le beau temps. Je pris donc mon
pied pour un envol sur la région. Dominique, lui, la
survola. Mon droit d’aînesse d’une décennie se solda par
dix ans de retard sur le terrain ! Il faut s’en faire une
idée, le temps fuit davantage avec la « peiera ».
Stop ! Classons à la verticale mes états d’âme et enroulons
le grand braquet pour nos péripéties.
Le caprice normand fit long feu à la toute dernière
seconde. Quant à la fugue ardéchoise, elle dura l’espace
d’une comète qui fait « trois petits tours et puis s’en
va ». C’est peu mais assez pour se forger une idée de la
cambrousse. Ainsi, en trois petites sorties, l’Ardèche
méridionale nous livra ses principales merveilles : la cité
médiévale de Joyeuse, Pont d’Arc, la vallée de l’Ibie, le
château de Vogüé, les premiers contreforts des Cévennes avec
comme apothéose le col du « Coulet » et le « Pas à Brès »
ainsi que le défilé de Ruoms à flanc de falaise de
l’Ardèche. Sous un soleil tristounet et des tornades de
flotte dévastatrice. Sillonnant entre des vignobles à perte
de vue ou chaloupant entre les cohortes de touristes qui
assaillaient le centre de Vallon Pont d’Arc. Nous refaisant
une santé dans l’Ardèche sauvage et allant à Crevant dans
celle envahie par les vacanciers. Par des villages
dépeuplés et dans des campings bondés à craquer.
L’impromptu venaissin lui se définit en deux phases. La
première fit dans la dentelle. De la dentelle princière, en
l’occurrence celle de Montmirail. Le tour complet se boucle
en quelque 50 km pour un dénivelé de 780 m. Deux beaux cols
(Suzette et Chaîne) et la montée de Crestet sont les
épouvantails à franchir dans un cadre idyllique. Sur les
hauteurs de Crestet, il y a même des risques de sombrer dans
le Nirvana. Hélas, le contemplatif sera vite rappelé à
l’ordre par la caillasse du chemin agricole qui se faufile
entre les vignobles de muscat de Beaumes et les crus de l’AOC
de Gigondas. Quant aux villages rencontrés, c’est un cadeau
du ciel. Séguret, Sablet, Gigondas, Vacqueyras,
Beaumes-de-Venise, La Fare, Suzette, Malaucène et Crestet,
tous rivalisent de caractère. A tel point que Dominique a
fait des Dentelles de Montmirail la dominante de notre
périple. Sauf le village de Beaumes-de-Venise qu’il n’a pas
apprécié. Ingrat ! Heureux qu’il a été pourtant quand il a
réussi à caser son « long vehicle » sur l’énooorme parking
des bouilleurs de muscat.
Quant à la seconde phase, j’y reviendrai en fin de prose.
On ne badine pas avec l’ordre chronologique.
Les variations provençales prenaient enfin le relais. Il
était temps de remonter d’un ton notre moral qui sombrait
dans la morosité. Comme le sujet l’indique cependant, nous
y avons connu des fortunes diverses.
Premier soin : « installer notre QG à un endroit facile
d’accès pour quadriller la région ». Le choix se porte sur
« Les Cerisiers », une aire de camping à Robion qui est un
bled dissimulé dans les vergers au pied de la Montagne du
Luberon. Nous n’aurons pas à le regretter.
Comme ouverture à notre escapade provençale, nous décidons
de lever la pédale et nous nous contentons de franchir les
Alpilles pour aller siroter une blonde en face de la
« Fontaine Moussue » de Salon-de-Provence. Toutefois, pour
mettre un point d’orgue à notre fantaisie, nous nous
faisons un plaisir d’ajouter une ligne supplémentaire en
revenant par le chemin des écoliers qui franchit la
« montagne » d’Alleins. En fin d’ascension, concert-life
d’un moribond qui rendait son âme. Un pauvre pin qui
gémissait à fendre le cœur à mesure que son tronc se
déchirait. Magnifique panorama sur Alleins.
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Salon-de-Provence : La Fontaine Moussue |
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Salon-de-Provence : La Tour de l'Horloge |
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Si lanterner nous plaisait plus que de coutume, l’appel des
villages haut perchés du Luberon et l’ensemble des Monts du
Vaucluse se présentaient comme une liaison naturelle pour la
suite du périple. Une petite centaine de bornes qui régale
les mirettes. Maubec et son vieux village ;
Oppède-le-Vieux et sa forteresse médiévale ; Ménerbes, la
perle du Luberon ; Lacoste et son château, hanté par le
marquis de Sade ; Bonnieux, à la croisée des chemins au
pied du col Pointu ; Apt et son marché encombré du samedi ;
Roussillon et ses anciennes carrières d’ocre ; Joucas et
son totem futuriste ; Gordes serré dans ses remparts et les
bories sont les stars de ce parcours de toute beauté. Nos
petits développements sont venus à point nommé pour
détricoter les 1300m de dénivelée sans pousser un soupir.
Personnellement, je classe cette journée dans le tiercé
gagnant des étapes.
Joucas : un totem original
Il était normal de franchir la crête et de basculer sur le
versant opposé de la Montagne du Luberon pour vérifier si
l’air de l’adret équivalait à celui de l’ubac. Nous sommes
donc allés contrôler en cadence et en silence. Comme des
vrais pros en matière de broderie. Lourmarin, un village
fleuri de France et Cucuron où nous avons fait halte en
bordure de l’étang serti d’un parapet de pierres sont les
seules localités haut de gamme de la ronde que je retiens.
Par contre si le col de l’Aire des Masques a été monté à la
hussarde, la grimpette pour Viens altéra ma belle harmonie
qui prit un accent poussif. Comme toujours, celle de
Dominique prenait le contre-pied de la mienne et
s’épanouissait en crescendo. Un bémol toutefois à mon
laïus ! La distance et la dénivelée dépassaient largement
celles de la balade du jour précédent.
Roussillon : Dominique compulse la carte
Le contretemps, dû à l’interlude « chez le dentiste », se
solda par une suite en demi-ton. En effet, la bosse
surprise sur les hauteurs de Saumane-de-Vaucluse scia
proprement nos guibolles et nous incita à une séance de
dolce farniente à St Didier. Celle-ci se prolongea deux
bonnes heures sur une terrasse face à l’église qui affiche
sur son fronton un ostensible « Liberté, Egalité,
Fraternité ». Devise fréquente au-dessus du porche des
églises de l’ancien comtat venaissin.
Retour moderato sur le plat en visitant Pernes-les-Fontaines
et l’Isle-sur-la-Sorgue. Cette belle initiative s’avéra la
clef de réussite pour les balades des jours suivants.
Comme nous n’étions pas saturés de divertissements,
Dominique proposa de découvrir les chemins de traverse de
l’arrière-pays de St Rémy de Provence et la
« Montagnette ». Question de meubler la platitude. Après
une débauche de vélo entre les vergers dont les arbres
croulaient sous les pommes et les poires, je décrétai une
pause sous un prunier couvert de reines-claudes en robe de
gala. Dominique se promenait en éclaireur une fois de
plus. Pas une âme qui vive à la ronde ! J’en profitai pour
augmenter mon taux de sucre à retardement. L’espace d’une
demi-pause seulement parce que la taulière pointa aussitôt
le bout de son nez qui mit fin prématurément à mon
opéra-bouffe. Le temps de fourrer mes envies au frigo et
j’enclenche le turbo prestissimo.
Chemin faisant, nous parvenons à Eyragues, un gros village
voisin de Châteaurenard. Le centre ville est barré.
Des grilles de plus de 2m de haut, dont les barreaux
sont espacés de 40 cm, ceinturent le cœur du village.
Dominique qui a horreur des interdits, n’en fait pas
une syncope et nous dénichons une ouverture à notre portée.
Un camion à bestiaux, les vantaux grand ouverts, obstrue une
ruelle sur toute sa largeur laissant à peine le passage à un
piéton. Anticipation spontanée ! Nous courbons l’échine et
bien vite nous voilà en présence d’une foule en liesse. Les
coups de sifflet fusent de tous les côtés. La grande
majorité des spectateurs est serrée derrière les grilles.
Quelques jeunes gens, excités comme des poux courant d’une
rue à l’autre, nous jettent au passage : « attention au
taureau ! ». Nous détonnons sur nos beaux
destriers dans ce ballet burlesque qui est en réalité un
lâcher de taureau
dans les rues. Prendre la poudre d’escampette sans pavane,
voilà mon seul souci. Dominique affiche un sourire à la
gaillarde. Il s’amuse. Bof ! Je n’en suis pas persuadé
plus que ça, je lui colle donc un double bémol. Après de
vaines tentatives pour caleter de ce cirque infernal et de
fuir la bête qui arborait des cornes de plus d’un demi-mètre,
nous retrouvons le vomitoire qui est toujours encombré par
le camion. Sur ces émotions, nous nous offrons le resto et
la méridienne à Châteaurenard en prélude à la
« Montagnette ». La taupinière ne résista pas à un coup de
reins. Vaut pas le déplacement !
Heureusement, nous n’avions pas mangé tout notre pain blanc.
Les deux jours, qui suivirent la fiesta taurine,
révélèrent des paysages d’exception qu’un cyclotouriste,
digne du nom, se doit d’inscrire à son répertoire.
En premier lieu, il s’agit d’une ronde s’articulant autour
de la nationale 100 qui va à la rencontre du pays de Jean
Giono. Origine de la boucle : la place publique de Céreste.
Les gorges sauvages et le petit village d’Oppedette ouvrent
le bal des splendeurs. Ensuite, une très longue ascension
avec vue panoramique sur la Montagne de Lure accompagne le
cyclo jusqu’à une encablure de Vachères. La montée regroupe
toutes les caractéristiques propres aux grands cols : route
étroite, lacets, passages au-delà de 10% de déclivité, 470m
de dénivelée au départ de la Tour d’Embarbe sur le Calavon,
points de vue à couper le souffle. Hélas, ce n’est pas un
col. Or, il suffit de déverser un container de terre au
sommet pour porter un nouveau col sur les fonts
baptismaux. Etonnant que personne n’y ait pensé !
Celui-là vaudrait pourtant largement une messe. Du haut de
son clocher, le village de Vachères domine la région des
lieues à la ronde. Les dômes de l’observatoire de Provence
ressemblent à trois brillants égarés dans un océan de
verdure. Grandiose !
Déjeuner sur la place publique de Reillanne devant la
fontaine de jouvence où les clients se bousculent pour faire
le plein. Ensuite cap sur Manosque par les routes blanches
liserées de vert de la Michelin via St Martin-les-Eaux et le
col de la Mort d’Imbert. Le centre ville de Manosque engage
à la douceur de vivre. Il n’y a pas une seule placette qui
ne soit investie par une terrasse de bistrot ou de resto.
Mais la séance de douce oisiveté ne pouvait s’éterniser sans
risquer une altération à notre tableau de marche. Il nous
restait le col de Montfuron à franchir. Difficulté très
moyenne mais tout un chacun sait que cette dernière est une
notion relative qui varie en fonction des efforts
accomplis. Or, nos compteurs affichaient plus de 1000m de
dénivelée.
Le Colorado Provençal
Quant au jour suivant, après un coup d’œil fugace sur Gordes
et un arrêt sous le moulin à vent de Saturnin-les-Apt, nous
avons échoué dans le Colorado Provençal qui propose une
symphonie de couleurs où l’ocre et les rouges écrasent les
sables blancs parsemés de vert. Ce site géologique
exceptionnel est une des anciennes carrières d’ocre dont le
filon se profilait sur plus de 40 km dans le Luberon. Un
trio de curiosités est repris sur la promenade pédestre que
nous entreprenons en chœur. « Les cheminées de fées », qui
sont des colonnes d’argile chapeautées et attaquées par
l’érosion, ne tolère qu’un rare buisson sur leur territoire.
Oublions « la cascade » puisque nous y avons fait
l’impasse. Enfin, le « Sahara » qui est une vaste étendue
de sable rouge où les touffes de bruyère voisinent avec les
cistes, les boqueteaux d’épineux et quelques broussailles.
Un vrai décor de western, malheureusement sans cow-boys ni
peaux-rouges ! Le sentier balisé est parcouru à un tempo
soutenu.
Différents aspects du Colorado Provençal
Le couplet de la matinée se termine sur le cours
Lauze de Perret à Apt à la table du « Chat qui pêche » où
nous dégustons chacun une formule différente. Mais, au
même diapason, en l’occurrence un petit rosé du terroir. La
remise en route vers Saignon se fait allègrement en
fredonnant quelques notes. Bel effort de quelque 300m de
dénivelée que nous poussons jusqu’au sommet du rocher qui
domine le village de sa masse protectrice. Comme tant
d’autres villages de Provence, la cité a du caractère grâce
à sa fontaine au centre d’une placette fleurie. Poussés par
le vent, nous filons sur le col Pointu par une route de
crêtes rectiligne qui se fraie un passage dans la garrigue.
Bonnieux : nous montons au château où nous faisons une pause
devant une table d’orientation. Les vignobles, qui se
perdent à l’infini jusqu’aux Monts de Vaucluse, nous
remplissent de nostalgie car c’en est bientôt fini du
Luberon. Un dernier arrêt à la fontaine de Lacoste, une
ultime photo de Ménerbes qui ressemble à un paquebot mettent
un point définitif à notre aventure dans la Montagne du
Luberon.
Champ de lavande
Toutefois, avant de retrouver la brume du Nord, Dominique
tenait à approfondir le Pays de Sault. C’était une façon
comme une autre d’aller déposer ses hommages au pied de la
calvitie du maestro ! En d’autres mots, la seconde
phase de « l’impromptu » venaissin s’écrase donc en toute
humilité au pied du Mont Ventoux. Point de départ de la
boucle : Mazan, direction de Mallemort le comtat. La route
parallèle à celle des gorges de la Nesque, qui passe par
Méthamis, est un havre de paix qui a du cachet auquel je ne
suis pas insensible. Je la qualifie personnellement comme
une route idéale à cyclistes. L’ayant arpentée plus d’une
fois, je n’y ai croisé en tout et pour tout pas plus de dix
véhicules sur des dizaines de bornes. Attention, il ne
s’agit pas d’une cure de repos. Le col de Farraud est un
casse-pattes qui se gagne à la force des jarrets. Après une
matinée entière sans le moindre gazouillis, nous voilà
rendus dans le pays de Sault. Un royaume, dominé par le
mont chauve, que se partage l’épeautre et les champs de
lavande. Comme la plupart du temps, déjeuner sur un banc
public de la petite ville mythique face aux monuments des
morts. Dominique passe les morts en revue en grignotant un
croûton et un bout de saucisson, moi je me contente de
l’écouter en dévorant un camembert entier. C’est ça la
démocratie du partage. Ensuite, digestion sur une terrasse
où, grâce aux commentaires de la table voisine, nous
escaladons les pentes du Ventoux à un rythme allegretto
devant un litron de rosé. Impossible de rêver d’une plus
belle finale ! D’autant plus qu’il ne nous reste plus que
le col de N-D de Abeilles à franchir. L’espace d’un quart de
soupir, il m’a rappelé le mur d’Hallembaye de l’Amstel Gold
Race. Ensuite, descente vertigineuse jusqu’à Mazan sur une
départementale, large comme une autoroute sans un coin
d’ombre.
Pour de plus amples informations sur le Haut Vaucluse, je
vous renvoie à un de mes papiers précédents, à savoir « A
l’Ombre du Géant ».
Le Mont Ventoux vu des Dentelles de Monmirail
Le lendemain à la première heure : cap sur la Belgique avec
étape à Beaune. En Côte d’Or.
A midi tapant, Dominique se régale d’un jambon persillé
pendant que je savoure des petits-gris à l’ail et patati et
patata, l’ensemble étant arrosé par un cru des hautes Côtes
de Beaune. Comme il se doit, nous sommes allés éliminer sur
les lieux de production.
Nous prenons donc la direction des coteaux de
Pernand-Vergelesses. Avec pour seul itinéraire en poche,
quelques noms de villages griffonnés sur un bout de papier.
Nous, qui escomptions une cure de santé, nous sommes allés
nous fracasser le nez contre des murs. En effet, la pente
interminable dans la forêt du Grand Hâ, le raidillon de
Bouilland, le col de Bessey-en-Chaume et le Pas St Martin
sont les difficultés inopinées et surprenantes pour une
finale.
Quoi qu’il en soit, nous n’avons pas revu notre Normandie
comme cela avait été prévu à l’origine. La montagne a pris
une fois de plus le dessus. Le changement n’est pas encore
pour demain !
Etes-vous fin connaisseur en musique, musicien ou
musicologue ? Et encore ! Etes-vous perspicace ? Le
compte-rendu comprend plus d’une centaine de termes
différents qui ont un rapport direct avec le solfège,
l’harmonie, l’interprétation, les formes musicales, etc.
Pourriez-vous les retrouver ?
Réponse chez l’auteur qui, en cas de réussite, vous offre
gracieusement une ronde sur le col de son imagination.
Septembre 2004
Adresses utiles
Vélo Loisir en Luberon
BP 14 – 04280 CERESTE – France
Tél. 33 (0)4 92 79 05 82
info@veloloisirluberon.com
www.veloloisirluberon.com
Gîtes d’étape
Les Roues du Luberon à
Coustellet
http://www.lesrouesduluberon.com/
Tél. 04 90 76 91 35
Camping « Les
Cerisiers »
V.Pesseguier – Chemin de la
Tour de Sabran
84440 – Robion
Tél/Fax. 04 90 20 24 25 et 06 88 39 08 59
bruffaertsjo@skynet.be
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