José Bruffaerts       Ecrivain Public

 

 

Une  Symphonie de Monts

 
 

 

Le grand bol d’air du mois d’août s’est décliné en quatre temps.  Deux mouvements mineurs comprenant un  caprice  normand  lamentabile  ajourné en raison d’une météo infecte et une fugue  ardéchoise  agitato  par un son et lumière apocalyptique exécuté  con brio  par les dieux du ciel.  Ensuite, un intervalle majeur sous forme d’un  impromptu venaissin  allegro  interprété sur deux thèmes différents et des  variations  provençales tous azimuts dans lesquelles on retrouve demi-ton, contretemps, pause, soupir et aussi les échappées sublimes. Colorées d’ocre et de lumière.  D’azur et d’opaline.  D’amitié et de bonhomie.
En un mot, nous sommes allés nous éclater sur les routes de Provence.  Pas sur n’importe lesquelles !  Sur celles de Dora Maar et de Picasso, de Jean Giono, de Vasarely, de Peter Mayle, d’Henri Bosco, d’Alphonse Daudet, de Frédéric Mistral. Et encore,  sur celles de John Malkovich, de Claude Berri, de Jack Lang, de Pierre Cardin et du marquis de Sade. Bref que du beau monde !  Au lecteur de remettre chaque personnage dans son bled !
Toutefois, cette Provence-là reste méconnue du touriste conventionnel quoiqu’elle soit devenue au fil du temps le sanctuaire des amateurs cyclotouristes de « Pâques en Provence ».  Tout le monde le sait :  « un cyclotouriste n’est pas un touriste banal ».  La preuve !
 « Vélo loisir en Luberon », une organisation officielle,  a tracé un parcours-découverte de 236 km balisé dans les deux sens. Il n’y a qu’à suivre les flèches blanches ou les flèches ocres dans l’autre direction.  Les cyclotouristes trouveront sur le parcours des aires de repos spécialement aménagées à leur intention.  Les villages perchés du Luberon sont tous passés au crible. Néanmoins, la formule me paraît quelque peu réductrice.  Face à la montagne du Luberon, les Monts du Vaucluse passent à la trappe.  Trop de bastides aussi.  Des villages comme Roussillon, Gordes, Fontaine-de-Vaucluse, Venasque, Oppedette, Vachères, etc. sont tous des nids d’aigle qui possèdent un patrimoine intéressant qui suscite la curiosité.  Et pourtant,  ils ne  sont pas repris sur l’itinéraire.


Et nous,  qu’avions-nous programmé ?  Rien puisque notre destination finale avait été déterminée au pied levé par les dieux qui font la pluie et le beau temps.   Je pris donc mon pied pour un envol sur la région.  Dominique, lui,  la survola.  Mon droit d’aînesse d’une décennie se solda par dix ans de retard sur le terrain !   Il faut s’en faire une idée, le temps fuit davantage avec la « peiera ».
Stop !  Classons à la verticale mes états d’âme et enroulons le grand braquet pour nos péripéties.
Le  caprice  normand fit long feu à la toute dernière seconde.  Quant à la  fugue  ardéchoise, elle dura l’espace d’une comète qui fait « trois petits tours et puis s’en va ».  C’est peu mais assez pour se forger une idée de la cambrousse.  Ainsi, en trois petites sorties,  l’Ardèche méridionale nous livra ses principales merveilles : la cité médiévale de Joyeuse, Pont d’Arc, la vallée de l’Ibie, le château de Vogüé, les premiers contreforts des Cévennes avec comme apothéose le col du « Coulet » et le « Pas à Brès » ainsi que le défilé de Ruoms à flanc de falaise de l’Ardèche.  Sous un soleil tristounet et des tornades de flotte dévastatrice.  Sillonnant entre des vignobles à perte de vue ou chaloupant entre les cohortes de touristes qui assaillaient le centre de Vallon Pont d’Arc.  Nous refaisant une santé dans l’Ardèche sauvage et allant à Crevant dans celle envahie par les vacanciers.  Par des villages dépeuplés et dans des campings bondés à craquer.
L’impromptu venaissin lui se définit en deux phases.  La première fit dans la dentelle.  De la dentelle princière, en l’occurrence celle de Montmirail.  Le tour complet se boucle en quelque 50 km pour un dénivelé de 780 m.  Deux beaux cols (Suzette et Chaîne) et la montée de Crestet sont les épouvantails à franchir dans un cadre idyllique.  Sur les hauteurs de Crestet, il y a même des risques de sombrer dans le Nirvana.  Hélas, le contemplatif sera vite rappelé à l’ordre par la caillasse du chemin agricole qui se faufile entre les vignobles de muscat de Beaumes et les crus de l’AOC de Gigondas.  Quant aux villages rencontrés, c’est un cadeau du ciel.  Séguret, Sablet, Gigondas, Vacqueyras, Beaumes-de-Venise, La Fare, Suzette, Malaucène et Crestet, tous rivalisent de caractère. A tel point que Dominique a fait des Dentelles de Montmirail la dominante de notre périple.  Sauf le village de Beaumes-de-Venise qu’il n’a pas apprécié.  Ingrat !  Heureux qu’il a été pourtant quand il a réussi à caser son « long vehicle » sur l’énooorme parking des bouilleurs de muscat.
Quant à la seconde phase, j’y reviendrai en fin de prose.  On ne badine pas avec l’ordre chronologique.
Les variations provençales prenaient enfin le relais.  Il était temps de remonter d’un ton notre moral qui sombrait dans la morosité.  Comme le sujet l’indique cependant, nous y avons connu des fortunes diverses.
Premier soin : « installer notre QG à un endroit facile d’accès pour quadriller  la région ».  Le choix se porte sur « Les Cerisiers », une aire de camping à Robion qui est un bled dissimulé dans les vergers au pied de la Montagne du Luberon.  Nous n’aurons pas à le regretter.
Comme ouverture à notre escapade provençale, nous décidons de lever la pédale et nous nous contentons de franchir  les Alpilles pour aller siroter une blonde en face de la « Fontaine Moussue » de Salon-de-Provence.  Toutefois, pour mettre un point d’orgue à notre fantaisie,  nous nous faisons un plaisir d’ajouter une ligne supplémentaire en revenant par le chemin des écoliers qui franchit la « montagne » d’Alleins. En fin d’ascension, concert-life d’un moribond qui rendait son âme. Un pauvre pin qui gémissait à fendre le cœur à mesure que son tronc se déchirait. Magnifique panorama sur Alleins.
 

Salon-de-Provence : La Fontaine Moussue

Salon-de-Provence : La Tour de l'Horloge

Si lanterner nous plaisait plus que de coutume, l’appel des villages haut perchés du Luberon et l’ensemble des Monts du Vaucluse se présentaient comme une liaison naturelle pour la suite du périple.  Une petite centaine de bornes qui régale les mirettes.  Maubec et son vieux village ;  Oppède-le-Vieux et sa forteresse médiévale ;  Ménerbes, la perle du Luberon ;  Lacoste et son château, hanté par le marquis de Sade ;  Bonnieux, à la croisée des chemins  au pied du col Pointu ;  Apt et son marché encombré du samedi ; Roussillon et ses anciennes carrières d’ocre ;  Joucas et son totem futuriste ;  Gordes serré dans ses remparts et les bories sont les stars de ce parcours de toute beauté.  Nos petits développements sont venus à point nommé pour détricoter les 1300m de dénivelée sans pousser un soupir.  Personnellement, je classe cette journée dans le tiercé gagnant des étapes.

Joucas : un totem original


Il était normal de franchir la crête et de basculer sur le versant opposé de la Montagne du Luberon  pour vérifier si l’air de l’adret équivalait à celui de l’ubac.  Nous sommes donc allés contrôler en cadence et en silence.  Comme des vrais pros en matière de broderie.  Lourmarin, un village fleuri de France et Cucuron où nous avons fait halte en bordure de l’étang serti d’un parapet de pierres sont les seules localités haut de gamme de la ronde que je retiens.  Par contre si le col de l’Aire des Masques a été monté à la hussarde, la grimpette pour Viens altéra ma belle harmonie qui prit un accent poussif. Comme toujours, celle de Dominique prenait le contre-pied de la mienne et s’épanouissait en crescendo.  Un bémol toutefois à mon laïus !  La distance et la dénivelée dépassaient largement celles de la balade du jour précédent.

Roussillon : Dominique compulse la carte


Le contretemps, dû à l’interlude « chez le dentiste »,  se solda par une suite en demi-ton.  En effet, la bosse surprise sur les hauteurs de Saumane-de-Vaucluse scia proprement nos guibolles et nous incita à une séance de dolce farniente à St Didier.  Celle-ci se prolongea deux bonnes heures sur une terrasse face à l’église qui affiche sur son fronton un ostensible « Liberté, Egalité, Fraternité ».  Devise fréquente au-dessus du porche des églises de l’ancien comtat venaissin.
Retour moderato sur le plat en visitant Pernes-les-Fontaines et  l’Isle-sur-la-Sorgue.  Cette belle initiative s’avéra la clef de réussite pour les balades des jours suivants.

Châteaurenard

Lourmarin

Comme nous n’étions pas saturés de divertissements, Dominique proposa de découvrir les chemins de traverse de l’arrière-pays de St Rémy de Provence et la « Montagnette ».  Question de meubler la platitude.  Après une débauche de vélo entre les vergers dont les arbres croulaient sous les pommes et les poires, je décrétai une pause sous un prunier couvert de reines-claudes en robe de gala.  Dominique se promenait en éclaireur une fois de plus.  Pas une âme qui vive à la ronde !  J’en profitai pour augmenter mon taux de sucre à retardement.  L’espace d’une demi-pause seulement parce que la taulière pointa aussitôt le bout de son nez qui mit fin prématurément à mon opéra-bouffe.  Le temps de fourrer mes envies au frigo et j’enclenche le turbo  prestissimo.
Chemin faisant, nous parvenons à Eyragues, un gros village voisin de Châteaurenard.  Le centre ville est barré.  Des grilles de plus de 2m de haut,  dont les barreaux sont espacés de 40 cm, ceinturent le cœur du village.  Dominique qui a horreur des interdits,  n’en fait pas une syncope et nous dénichons une ouverture à notre portée.  Un camion à bestiaux, les vantaux grand ouverts, obstrue une ruelle sur toute sa largeur laissant à peine le passage à un piéton.  Anticipation spontanée !  Nous courbons l’échine et bien vite nous voilà en présence d’une foule en liesse.  Les coups de sifflet fusent de tous les côtés.  La grande majorité des spectateurs est serrée derrière les grilles. Quelques jeunes gens, excités comme des poux courant d’une rue à l’autre, nous jettent au passage : « attention au taureau ! ».  Nous détonnons  sur nos beaux destriers dans ce ballet burlesque qui est en réalité un lâcher de taureau dans les rues.  Prendre la poudre d’escampette sans pavane, voilà mon seul souci.  Dominique affiche un sourire à la gaillarde.  Il s’amuse.  Bof ! Je n’en suis pas persuadé plus que ça, je lui colle donc un double bémol.  Après de vaines tentatives pour caleter de ce cirque infernal  et de fuir la bête qui arborait des cornes de plus d’un demi-mètre, nous retrouvons le vomitoire qui est toujours encombré par le camion.  Sur ces émotions, nous nous offrons le resto et la méridienne à Châteaurenard en prélude à la « Montagnette ».  La taupinière ne résista pas à un coup de reins.  Vaut pas le déplacement !

Isles-sur-la-Sorgue

Lacoste

Heureusement, nous n’avions pas mangé tout notre pain blanc.
Les deux jours,  qui suivirent la fiesta taurine,  révélèrent des paysages d’exception qu’un cyclotouriste, digne du nom, se doit d’inscrire à son répertoire.
En premier lieu, il s’agit d’une ronde s’articulant autour de la nationale 100 qui va à la rencontre du pays de Jean Giono.  Origine de la boucle : la place publique de Céreste.  Les gorges sauvages et le petit village d’Oppedette ouvrent le bal des splendeurs.  Ensuite, une très longue ascension avec vue panoramique sur la Montagne de Lure accompagne le cyclo jusqu’à une encablure de Vachères.  La montée regroupe toutes les caractéristiques propres aux grands cols : route étroite, lacets, passages au-delà de 10% de déclivité, 470m de dénivelée au départ de la Tour d’Embarbe sur le Calavon, points de vue à couper le souffle.  Hélas, ce n’est pas un col.  Or, il suffit de déverser un container de terre au sommet pour porter un nouveau col sur les fonts baptismaux.   Etonnant que personne n’y ait pensé !  Celui-là vaudrait pourtant largement une messe.  Du haut de son clocher, le village de Vachères domine la région des lieues à la ronde.  Les dômes de l’observatoire de Provence ressemblent à trois brillants égarés dans un océan de verdure.  Grandiose !
Déjeuner sur la place publique de Reillanne devant la fontaine de jouvence où les clients se bousculent pour faire le plein.  Ensuite cap sur Manosque par les routes blanches liserées de vert de la Michelin via St Martin-les-Eaux et le col de la Mort d’Imbert.  Le centre ville de Manosque engage à la douceur de vivre.  Il n’y a pas une seule placette qui ne soit investie par une terrasse de bistrot ou de resto.  Mais la séance de douce oisiveté ne pouvait s’éterniser sans risquer une altération à notre tableau de marche.  Il nous restait le col de Montfuron à franchir.  Difficulté très moyenne mais tout un chacun sait que cette dernière est une notion relative qui varie en fonction des efforts accomplis.   Or, nos compteurs affichaient plus de 1000m de dénivelée.

Le Colorado Provençal

Quant au jour suivant, après un coup d’œil fugace sur Gordes et un arrêt sous le moulin à vent de Saturnin-les-Apt, nous avons échoué dans le Colorado Provençal qui propose une symphonie de couleurs où l’ocre et les rouges écrasent les sables blancs parsemés de vert.  Ce site géologique exceptionnel est une des anciennes carrières d’ocre dont le filon se profilait sur plus de 40 km dans le Luberon.  Un trio de curiosités est repris sur la promenade pédestre que nous entreprenons en chœur.  « Les cheminées de fées », qui sont des colonnes d’argile chapeautées et attaquées par l’érosion, ne tolère qu’un rare buisson sur leur territoire. Oublions « la cascade » puisque nous y avons fait l’impasse.   Enfin, le « Sahara » qui est une vaste étendue de sable rouge où les touffes de bruyère voisinent avec les cistes, les boqueteaux d’épineux et quelques broussailles.  Un vrai décor de western, malheureusement sans cow-boys ni peaux-rouges !  Le sentier balisé est parcouru à un tempo soutenu.

Différents aspects du Colorado Provençal

 Le couplet de la matinée se termine sur le cours Lauze de Perret à Apt à la table du « Chat qui pêche » où nous dégustons chacun une formule différente.  Mais,  au même diapason, en l’occurrence un petit rosé du terroir.  La remise en route vers Saignon se fait allègrement en fredonnant quelques notes.  Bel effort de quelque 300m de dénivelée que nous poussons jusqu’au sommet du rocher qui domine le village de sa masse protectrice.  Comme tant d’autres villages de Provence, la cité a du caractère grâce à sa fontaine au centre d’une placette fleurie.  Poussés par le vent, nous filons sur le col Pointu par une route de crêtes rectiligne qui se fraie un passage dans la garrigue.  Bonnieux : nous montons au château où nous faisons une pause devant une table d’orientation.   Les vignobles, qui se perdent à l’infini jusqu’aux Monts de Vaucluse, nous remplissent de nostalgie car c’en est bientôt fini du Luberon.  Un dernier arrêt à la fontaine de Lacoste, une ultime photo de Ménerbes qui ressemble à un paquebot mettent un point définitif  à notre aventure dans la Montagne du Luberon.

Champ de lavande

Toutefois, avant de retrouver la brume du Nord,  Dominique tenait à approfondir le Pays de Sault.  C’était une façon comme une autre d’aller déposer ses hommages au pied de la calvitie du maestro !  En d’autres mots, la seconde phase de « l’impromptu » venaissin s’écrase donc en toute humilité au pied du Mont Ventoux.  Point de départ de la boucle : Mazan, direction de Mallemort le comtat.  La route parallèle à celle des gorges de la Nesque, qui passe par Méthamis, est un havre de paix qui a du cachet auquel je ne suis pas insensible.  Je la qualifie personnellement comme une route idéale à cyclistes.  L’ayant arpentée plus d’une fois, je n’y ai croisé en tout et pour tout pas plus de dix véhicules sur des dizaines de bornes.   Attention, il ne s’agit pas d’une cure de repos.  Le col de Farraud est un casse-pattes qui se gagne à la force des jarrets.  Après une matinée entière sans le moindre gazouillis, nous voilà rendus dans le pays de Sault.  Un royaume,  dominé par le mont chauve,  que se partage l’épeautre et les champs de lavande.   Comme la plupart du temps, déjeuner sur un banc public de la petite ville mythique face aux monuments des morts.  Dominique passe les morts en revue en grignotant un croûton et un bout de saucisson, moi je me contente de l’écouter en dévorant un camembert entier.  C’est ça la démocratie du partage.  Ensuite, digestion sur une terrasse où, grâce aux commentaires de la table voisine, nous escaladons les pentes du Ventoux à un rythme allegretto devant un litron de rosé.  Impossible de rêver d’une plus belle finale !  D’autant plus qu’il ne nous reste plus que le col de N-D de Abeilles à franchir. L’espace d’un quart de soupir, il m’a rappelé le mur d’Hallembaye de l’Amstel Gold Race.  Ensuite, descente vertigineuse jusqu’à Mazan  sur une départementale,  large comme une autoroute sans un coin d’ombre.
Pour de plus amples informations sur le Haut Vaucluse, je vous renvoie à un de mes papiers précédents,  à savoir « A l’Ombre du Géant ».

Le Mont Ventoux vu des Dentelles de Monmirail

Le lendemain à la première heure : cap sur la Belgique avec étape à Beaune.  En Côte d’Or.
A midi tapant, Dominique se régale d’un jambon persillé pendant que je savoure des petits-gris à l’ail et patati et patata, l’ensemble étant arrosé par un cru des hautes Côtes de Beaune.  Comme il se doit, nous sommes allés éliminer sur les lieux de production.
Nous prenons donc la direction des coteaux de Pernand-Vergelesses.  Avec pour seul itinéraire en poche, quelques noms de villages griffonnés sur un bout de papier.  Nous, qui escomptions une cure de santé, nous sommes allés nous fracasser le nez contre des murs.  En effet, la pente interminable dans la forêt du Grand Hâ, le raidillon de Bouilland, le col de Bessey-en-Chaume et le Pas St Martin sont les difficultés inopinées et surprenantes pour une finale.
Quoi qu’il en soit, nous n’avons pas revu notre Normandie comme cela avait été prévu à l’origine.  La montagne a pris une fois de plus le dessus.  Le changement n’est pas encore pour demain !
Etes-vous fin connaisseur en musique, musicien ou musicologue ?  Et encore !  Etes-vous perspicace ?  Le compte-rendu comprend plus d’une centaine de termes différents qui ont un rapport direct avec le solfège, l’harmonie, l’interprétation, les formes musicales,  etc.  Pourriez-vous les retrouver ?
Réponse chez l’auteur qui, en cas de réussite, vous offre gracieusement une ronde sur le col de son imagination.
 

Septembre 2004

 

 

Adresses utiles  

Vélo Loisir en Luberon
BP 14 – 04280 CERESTE – France
Tél. 33 (0)4 92 79 05 82
info@veloloisirluberon.com
www.veloloisirluberon.com 

Gîtes d’étape 

Les Roues du Luberon à Coustellet
http://www.lesrouesduluberon.com/
Tél. 04 90 76 91 35 

Camping  « Les Cerisiers » 

V.Pesseguier – Chemin de la Tour de Sabran
84440 – Robion

Tél/Fax. 04 90 20 24 25 et 06 88 39 08 59

 

bruffaertsjo@skynet.be

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