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Salle des machines à Bracquegnies |
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Clubs cyclo FBC :
« Amicale Vélocipédique Besonrieux » - « La Roue Houdinoise »
Location de vélos :
La Tour Glacée (restaurant) Ronquières
Tél. 067.64.61.16
Vélociste :
Cycles Bertrand - Les Aunois (Colline St Pierre) - Thieu
Tél. 064.67.60.09
Infos Touristiques
Canal Historique du Centre - Rue des Clercs,
31 - 7000 – Mons
Tél. 065.36.04.64 - Fax. 065.33.57.32
Le Plan Incliné – Ronquières "Parcours-spectacle en
bateau"
Tél. 067.64. 66.80 - Fax 065.33.57.32
L'Ascenseur Funiculaire – Strépy-Thieu
"Visite guidée + projection d'un film sur la construction et
le fonctionnement de l'ascenseur+ parcours-spectacle "Pays
de Génies"
Tél. 064.67.12.00 - Fax. 065.33.57.32
Syndicat d'Initiative de La Louvière (Monsieur Philippe
Neus)
Place Mansart, 17-18 7100 – La Louvière Tél.
064.26.15.00
Cantine des Italiens 7100 – La Louvière - Tél.
064.84.78.31
Pont-levis
ITINERAIRES
Ascenseurs du Canal du Centre
Ascenseur de Strépy-Thieu - Les Aunois –
Thieu (centre) – Ascenseur n° 4 – Chemin de halage –
Pont-levis de Thieu – Pont cassé de Strépy – Pont-levis de
Bracquegnies – Pont de la N 55 – Pont tournant de
Bracquegnies - Ascenseur n° 3 – Ascenseur n° 2 – Pont de
Houdeng-Aimeries –Pont tournant de Houdeng-Aimeries - Pont
de Croquet – Pont de Cent Mètres – Pont Rouge (Houdeng-Goegnies)
– Pont Capitte – Cantine des Italiens – Ascenseur n° 1 –
Retour par le chemin de contre halage (gravier rouge)
jusqu’au pont-levis de Thieu – Ascenseur de Strépy-Thieu.
Ancien & nouveau canal Charleroi-Bruxelles
Pont de
Ronquières – Ecluse n° 27 (La Tour Glacée) – Chemin de
halage (Réserve d’oiseaux) – Hameau du Petit Moulin –
Arquennes – Ecluse n° 16 (tout droit) – Seneffe (Centre
didactique de l’eau – Restauration possible – Le château de
Seneffe) – Pont de l’Origine (port de plaisance)- Canal
Charleroi–Bruxelles – Feluy (raffineries) –Chemin de halage
(fin de piste) – Ravel 3-Ronquières – Carrefour – Tour du
Plan Incliné – La Tour Glacée (resto) – Pont de Ronquières.
Itinéraires : commentaires
Les filons d'Ariane
Deux courtes balades, une journée exceptionnelle et deux
promenades inoubliables. Voilà le menu du jour. Une chasse
aux images et un retour aux notions élémentaires
d'hydrostatique où chaque membre de la famille va se
régaler, du plus jeune au plus grand. L'écolo et le
scientifique. L'artiste et le rêveur. Même le cyclo
endurci prendra son pied ! Si, si parce que les cadres sont
différents et sublimes en même temps.
Qu'y découvre-t-on ?
Sur l'ancien canal de Charleroi-Bruxelles, un parking de
péniches fatiguées; des joncheraies qui refoulent les
nénuphars au large des eaux dormantes; des pêcheurs à la
ligne camouflés dans les roseaux; des peupliers trembles
qui donnent un peu d'air par forte chaleur; des petits
oiseaux de toutes les couleurs; des prismes de lumière dans
les eaux glauques de la Samme qui étouffe. On y croise des
promeneurs en goguette comme sortis d'un tableau d'Auguste
Renoir; des écluses en veux-tu, en voilà, toutes à
l'abandon; un centre didactique de l'eau, une "Queue de
Charrue" à savourer au "Relais de la Samme", un château; un
petit port de plaisance, un pont-levis et on termine par un
plongeon radical dans le monde moderne, à savoir le site
industriel d’une raffinerie et la tour du plan incliné.
Quant au Canal du Centre, ce sera une succession d'ouvrages
d'art qui interpellera autant le contemplatif que le
physicien. Des ascenseurs hydrauliques, la salle des
machines et une débauche de ponts anciens. Un musée de
l'immigration à la "Cantine des Italiens" où il est possible
de se restaurer en choisissant le plat wallon ou le plat
italien. Sans compter le traditionnel cornet de frites. Au
retour, la visite des installations de l'ascenseur
funiculaire de Strépy-Thieu constitue un must qu'il ne faut
rater sous aucun prétexte.
Le promeneur n’a aucun souci à se faire au point de vue
orientation. Donc, comme il n’a qu’à musarder sur le chemin
de halage du canal, les accessoires du parfait petit
randonneur tels que boussole, compas, GPS et cartes
routières sont absolument ridicules. Aussi peut-il se
concentrer à souhait sur les constructions classées
patrimoine mondial par l’UNESCO et sur les différents
ouvrages d’art qui jalonnent tout le long du canal du
Centre.
Depuis les temps immémoriaux, l’homme s’est évertué à
dompter, à mater, à maîtriser les éléments naturels pour
ensuite les assujettir et les domestiquer en fonction de ses
besoins. Il a récupéré les effets bénéfiques du vent et de
la chaleur pour les transformer en énergie domestique. Un
élément des plus primordiaux que l’homme ait apprivoisé,
c’est l’eau sans laquelle toute vie terrestre serait exclue
puisqu’elle est à la base de la photosynthèse des végétaux.
Pas étonnant dès lors qu’elle ait été souvent à l’origine de
découvertes ayant eu des répercussions majeures sur
l’humanité.
N’est-ce pas à cause d’un peu d’eau débordant d’une
baignoire qu’un génie, le bien nommé Archimède, ait pu
énoncer un principe qui, à l’heure actuelle, a toujours des
retombées universelles !
Il fallut attendre environ un millénaire et demi plus tard
pour que Blaise Pascal, un autre esprit génial, apportât le
complément d’information qui permit de finaliser la
définition sur les pressions dans les liquides. Pour
contrôler sa théorie, il imagina la presse hydraulique et
jeta, par la même occasion, les fondements de
l’hydrostatique.
Il faut savoir que dans les pays fortement industrialisés,
la moyenne de la consommation journalière en eau par tête
d’habitant tourne autour de 130 litres dont plus d’un tiers
part en chasse d’eau.
Aussi, là encore l’homme a-t-il dû faire appel à toute son
ingéniosité pour trouver un système qui lui permette d’en
régulariser le débit ! Et, pour distribuer l’eau dans les
villes, il appliqua tout simplement le principe des vases
communicants. A côté de l’aspect vital que revêt l’eau, et
bien avant qu’on ait trouvé le moyen de transformer son
énergie en houille blanche, l’eau fut depuis l’Antiquité un
mode de transport apprécié. Ainsi, c’est grâce au Nil que
furent acheminés sur des barges les blocs de pierres qui
servirent à édifier les pyramides de Guizèh. Toutefois, il
faut noter que rares sont les rivières et les fleuves qui
soient navigables sans qu'ils n'aient subi des aménagements
au préalable. Pour régulariser les cours d’eau, il a fallu
d'abord creuser des canaux de dérivation et des écluses pour
faire passer les bateaux d’un bief à un autre. Pour ce
faire, l’homme se basa une fois de plus sur le principe des
vases communicants. Mais la durée de franchissement et la
consommation d'eau d'une échelle d'écluses mettaient un
frein à la rentabilité du trafic fluvial. Au 19e siècle,
des canaux équipés d’ascenseurs hydrauliques firent leur
apparition pour éliminer cette entrave. Ils avaient
l’avantage de racheter une différence de niveau largement
supérieure à celle des écluses. D’où suppression d’un grand
nombre d’écluses et gain de temps. Le Canal du Centre en
est un exemple typique. Avec l'ouverture sur les marchés de
l'Est et l'essor économique de la fin du deuxième
millénaire, nos ingénieurs en hydraulique furent à nouveau
contraints d'enfiler leur habit de génie et, soixante cinq
ans après la mise en service du premier ascenseur
hydraulique, s'achevait les constructions d'un nouveau
tronçon du Canal du Centre et un gigantesque ascenseur
funiculaire.
Ascenseur hydraulique
Description d’un ascenseur hydraulique
(conçu selon un modèle anglais)
L’ascenseur hydraulique n° 1 pour bateaux,
construit à Houdeng-Goegnies sur le Canal du Centre,
consiste essentiellement en deux sas mobiles ou bacs en tôle
supportés chacun par une seule presse hydraulique, de
manière à faire franchir aux bateaux flottant dans les sas
une différence de niveau de 15,397 m. comprise entre deux
biefs successifs du canal.
Les presses hydrauliques des deux sas sont réunies entre
elles par une tuyauterie, de telle façon que, si l’un des
sas est au niveau du canal supérieur, l’autre est au niveau
du canal inférieur, si le premier descend, l’eau de la
presse de ce sas passe dans la presse de l’autre sas en
forçant celui-ci à monter.
En fait, les deux sas sont équilibrés l’un par l’autre et
l’appareil constitue en quelque sorte une gigantesque
balance ; il suffit que le sas placé au niveau du canal
supérieur pèse plus que l’autre pour qu’il détermine le
mouvement des deux sas. L’excès de poids du sas supérieur
s’obtient en y introduisant une surcharge d’eau prise en
amont.
Une vanne placée au milieu de la tuyauterie de communication
entre les deux presses règle le mouvement des sas ou isole
chacun d’eux.. Les deux sas sont des bacs en tôle ayant les
dimensions suivantes : longueur 43m ; largeur – 5,80m ;
hauteur – 3,15m. A leurs extrémités, ils sont fermés par
des portes, également en tôles.
La hauteur d’eau que contient chaque sas est égale à la
hauteur ordinaire des eaux dans les parties du canal réunies
par l’ascenseur, soit 2,40m, de sorte que le poids total
d’eau contenu dans chaque sas est de 598 tonnes.
La hauteur de la surcharge nécessaire pour déterminer le
mouvement des sas et rendre la manœuvre complète est de
0,30m, représentant une surcharge de 74 tonnes.
L’eau que contient le sas descendant pèse donc 672 tonnes,
tandis que celle qui est contenue dans le sas montant n’en
pèse que 598.
Les sas, dans leurs mouvements, sont guidés chacun en six
points ; au centre et aux quatre angles. C’est dans les
poutres en treillis réunissant les piles-guides qu’est
établie la cabine du mécanicien manœuvres la vanne de
communication entre les presses. De là, il observe
facilement les manœuvres des sas et de toutes les parties de
l’ascenseur.
Les portes des sas venant se placer vis-à-vis de celles des
aqueducs ou des raccordements sont accrochées avec elles,
levées ensemble, également au moyen de presses
hydrauliques. L’accrochage des portes et l’ouverture des
vantelles nécessaires pour mettre de l’eau entre les portes
en regard avant la levée de celles-ci se font également au
moyen de presses hydrauliques.
Les manœuvres nécessaires au passage de deux bateaux
comprennent les 4 opérations suivantes :
-
accrochage des portes et ouverture de la vantelle de
remplissage de l’espace nuisible ;
-
levage des portes ;
- passage des bateaux ;
- fermeture des portes et accrochage.
Les sas sont disposés de manière que le bac supérieur
reçoive une surcharge de 30 cm d’eau (pesant 74.000kg) lors
de l’ouverture des portes, alors que le trafic inférieur
perd cette eau et s’allège de ce poids. Il ne faut pas
tenir compte du poids des bateaux par suite du principe
d’Archimède.
Dès que les manœuvres des portes sont terminées, le
machiniste ouvre la vanne centrale de communication entre
les presses, et les pistons du bac plus lourd refoulent sous
lui l’eau qui fait monter le piston du bac le plus léger.
La manœuvre de la vanne centrale qui provoque la montée ou
la descente des sas n’est possible, grâce au déclenchement,
que lorsque les appareils de manœuvre des portes sont
calés. La manœuvre de montée et de descente des bacs
terminée, le mécanicien central se verrouille lui-même et
déclenche le mécanisme d’aval et d’amont, permettant ainsi
la manœuvre des portes.
Les expériences faites ont permis de constater que la durée
d’une manœuvre complète de l’ascenseur, y compris le temps
nécessaire à l’entrée et à la sortie de deux bateaux de 70
tonnes, l’un montant et l’autre descendant, stationnant
avant les manœuvres à 30m de l’ascenseur et remis à cette
distance à la fin des opérations, est de 15 minutes.
Source : « Histoire et petite histoire de La Louvière » - M.
Huwé / F. Mengal / F. Liénaux – 1984.
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Ancien canal Bruxelles-Charleroi |
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Le Saviez-Vous ?
Application du principe d'Archimède
Le
sous-marin en est une des conséquences de ce principe.
En effet, si un corps a une densité plus grande que
celle du liquide dans lequel on le met, il coule ; si
c’est le contraire, il flotte ; il s’enfoncera seulement
d’une quantité telle que la poussée sur la partie
immergée équilibre le poids du corps. S’il y avait
égalité de densité, le corps, complètement immergé,
resterait en équilibre en un point quelconque. Ces
trois cas sont réalisés dans les sous-marins à la
volonté du commandant : pour ce faire, les côtés du
submersible sont munis de compartiments, que l’on emplit
ou qu’on vide à volonté.
Petit Glossaire du Batelier
Amont :
partie d’un cours d’eau comprise entre un point
quelconque et la source
Aval :
partie d’un cours d’eau comprise entre un point
quelconque et l'embouchure
Bief
: section d’un canal ou d’un cours d’eau
comprise entre deux écluses
Ecluse
: ouvrage aménagé entre 2 plans d'eau de niveau
différent pour permettre aux embarcations de passer de
l'un à l'autre
Halage (chemin)
: chemin sur la berge destiné à remorquer un bateau à
l’aide de câbles
Pont-canal
: pont permettant le passage d’un canal au-dessus d’un
cours d’eau, d’une route
Pont basculant :
pont dont le tablier est mobile autour d’un axe de
rotation horizontale
Pont-levis :
pont dont le tablier se relève en pivotant à l’une de
ses extrémités autour d'un axe de rotation horizontale
Sas :
partie d’un canal comprise entre deux portes d’une
écluse
Tablier:
dans un pont, plate-forme horizontale
supportant la chaussée ou la voie ferrée
Vanne :
dispositif permettant à volonté d’intercepter ou de
laisser libre le passage de l'eau d’une écluse
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Ascenseur funiculaire de Strépy |
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Le Plan Incliné de Ronquières
Construit en 1962, sur le canal Charleroi-Bruxelles, le
plan incliné de Ronquières s’étire sur 1432m. Il permet
à des bateaux de 1350 tonnes de franchir une
dénivellation de 68 m en 40 minutes. Comment
fonctionne-t-il ? Deux bacs métalliques de 91 m de
long sur 12 m de large, indépendants l’un de l’autre,
reposent sur un train de galets qui se déplace sur des
rails. Ils montent et descendent ensemble ou ont un
mouvement alternatif de descente et de montée. Cet
ouvrage d'art a ramené le nombre d'écluses de 33 à 10 ce
qui est un gain de temps considérable pour les
bateliers.
La force motrice en est l’électricité. Toutefois en cas
de panne de secteur, une centrale hydroélectrique de
deux groupes turboalternateurs continue à assurer le
fonctionnement du plan incliné. Des mesures de sécurité
ont été prises en cas de rupture d’une berge. A cet
effet, il a été installé des portes qui permettent de
vidanger la voie d’eau.
L'Ascenseur
Funiculaire de Strépy-Thieu
L'ascenseur fonctionne sur le même
principe qu'un ascenseur de personnes ou qu'un
monte-charge. En fait, il s'agit de deux ascenseurs
funiculaires indépendants comprenant
chacun un bac mobile se déplaçant verticalement entre le
bief amont et le bief aval. La masse de chaque bac
rempli d'eau est équilibrée par des contrepoids. La
machinerie comprend, en outre, un peu moins de 300
câbles d'acier et de nombreux treuils munis chacun d'un
réducteur de vitesse. Les bacs font 119 m de long sur
17 m de large. La manœuvre pour racheter la
dénivellation de l'ordre de 73 m dure près de sept
minutes. Il a fallu deux décennies aux bâtisseurs pour
ériger ce gigantesque ouvrage d'art qui remplace les
quatre ascenseurs hydrauliques, classés patrimoine
mondial par l'UNESCO et deux écluses du Canal historique
du Centre.
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